Le fait est qu’un écosystème microbien intestinal sain, en eubiose, est caractérisé par une richesse et une diversité bactérienne élevée, qui renseigne sur la stabilité et la capacité d’auto-régulation du système. [1,2]
On parle de l’eubiose, quand l’ensemble des micro-organismes présent dans l’intestin vivent en équilibre. A l’opposé, dans une situation de déséquilibre des micro-organismes, on parlera de dysbiose intestinale.
Celle-ci se caractérise par une diminution de la richesse et de la diversité microbienne, une baisse des bonnes espèces de bactéries au profit d’une augmentation d’espèces potentiellement pathogènes. Ce qui entraîne [9] :
Une hyperperméabilité intestinale
Un état inflammatoire
Un stress oxydatif.
Dans le quotidien, les symptômes dont l’origine est très certainement liée au déséquilibre du microbiote intestinal, peuvent se manifester par :
Des ballonnements, des nausées, des gaz, diarrhée et/ou constipation parfois même en alternance…ces problèmes digestifs pouvant être chronique ou apparaitre de façon inopinée,
Baisse de la vitalité, trouble de l’humeur, baisse de moral, troubles du sommeil…
Sensibilité aux infections, troubles ORL à répétitions…
Pour aller un peu plus loin
Un microbiote altéré c’est une perte de richesse de certains des micro-organismes qui cohabitent dans le côlon.
Regardons ce qui se produit, chez les individus atteints d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin. On observe un appauvrissement des bactéries ayant un effet protecteur sur la muqueuse intestinale, avec en parallèle une hausse des espèces inflammatoires et diverses entérobactéries.
Du dysfonctionnement…
A la base, ces micro-organismes utilisent comme source d’énergies les glucides complexes et les protéines qui n’ont pas été absorbées par l’hôte au niveau de l’intestin grêle [3]. C’est un processus normal, de fermentation, qui est à origine de la production d’acides gras à chaine courte(AGCC), et favorables à la santé humaine. Les principaux étant l’acétate, le butyrate et le propionate. Ils constituent une source d’énergie importante pour notre organisme. [4]
Prenons par exemple le propionate, un inhibiteur de la lipogenèse (c’est quand les graisses se forment à partir des glucides) et la synthèse de cholestérol, il joue un rôle clé dans la prévention de l’obésité et du diabète. [5]
Autre exemple, avec le butyrate, dont le rôle est mis en évidence par les études dans la prévention du cancer colorectal et des maladies inflammatoires intestinales, pour ses propriétés anti-inflammatoires et sa participation au maintien de la barrière intestinale [6]. Le butyrate est le principal nutriment des cellules de la muqueuse intestinale, il favorise leur bonne différenciation et prolifération.[6]
Puis, le microbiote intestinal synthétise certaines vitamines du groupe K (coagulation, minéralisation osseuse …) et du groupe B (système nerveux, équilibre de l’humeur, …). Pour ces dernières, il contribue à plus de 25% des apports journaliers pour quatre des huit vitamines B. [7]
Enfin, le microbiote intestinal en stimulant le développement du système immunitaire en assurant l’effet barrière, contribue à la protection de l’hôte contre les bactéries pathogènes. [8]
…à l’apparition des maladies
Dès lors on comprend mieux le mécanisme qui conduit à l’apparition d’une maladie, par l’appauvrissement du microbiote intestinale.
La recherche a permis d’associer des maladies à un changement de composition du microbiote intestinal.
Maladies métaboliques :
Obésité [10]
Diabète de type 2 [10]
Stéatose hépatique non alcoolique (NASH) [11] et cirrhose [12]
Athérosclérose [13]
Maladies immunitaires
Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (recto colique hémorragique et maladie de Crohn) [14]
Spondylarthrite ankylosante [15]
Diabète de type 1 [16]
Maladies cœliaques [17]
Allergies et asthme [18]
Maladies neurodégénératives
Maladie de Parkinson [19]
Maladie d’Alzheimer [20]
Troubles de l’humeur et du comportement, anxiété [21]
Dépression [21]
Autisme [22]
Autres maladies
Cancer colorectal [23]
Syndrome de l’intestin irritable [14]
Les solutions
Il en existe plusieurs mais je vous présente ici les plus simples et les moins invasives.
Il est tout à fait possible de travailler sur le microbiote en procédant par déduction, sur la base des information données lors de la consultation. A l’aide des études scientifiques qui mettent en evidence l’utilisation de souches spécifiques pour des pathologies distinctes, je conseille une formulation précise et adaptée.
Il est possible également de faire pratiquer une étude poussée de son microbiote intestinal, qui révèlera sa richesse, sa composition, et le potentiel fonctionnel des bactéries intestinales. Pour cela, je vous invite à lire mon prochain article : « Comment faire analyser son microbiote intestinal« . [table id=5 /]
Le microbiote, est l’ensemble des micro-organismes (bactéries, microchampignons, …) vivant dans un environnement spécifique (le microbiome) chez un hôte (humain, animal, végétal…).
Chez l’humain on distingue plusieurs microbiotes :
Intestinal
Cutané
Vaginal
Placentaire
etc…
L’intestin étant notre « second cerveau », la santé de son microbiote est d’est plus cruciale. Intéressons-nous de plus près au microbiote intestinal, autrefois appelé flore intestinale.
“Toute maladie commence dans l’intestin” – Hippocrate (460-377 av. J.-C)
Contrairement à ce que l’on pourrait supposer, la récente reconnaissance du microbiote comme organe à part entière ne trouve pas ces origines chez contemporains. Hippocrate, avait déjà mis en évidence le rôle prépondérant de l’intestin dans la santé humaine. « L’intestin notre second cerveau », est l’un des principes fondamentaux, qui nous est enseigné en pratique de la naturopathie.
On sait aujourd’hui que la capacité métabolique du microbiote est similaire à celle du foie.[1]
En effet, le microbiote intestinal rempli différentes fonctions dans :
L’immunité : résistance à la colonisation de bactéries inflammatoires, fonction barrière, …
Le système nerveux : équilibre de l’humeur, mobilité, anxiété, sommeil…
Le métabolisme : digestion, stockage des calories, productions de vitamines…
L’humain et le microbiote intestinal ne sont pas deux entités séparées, mais interagissent en coévolution. Il diffère d’un individu à un autre et évolue tout au long de la vie selon plusieurs facteurs comme : le patrimoine génétique de l’individu, son âge, son état de santé, son alimentation et son mode de vie. C’est l’ensemble de ces facteurs viendrons impacter la composition du microbiote. [2] [3]
A titre personnel, je me réjouis de cette reconnaissance, tant le mépris et par conséquence l’absence de prise en charge de cet organe, ont été délétère dans la santé de l’humain. J’ai espoir qu’il ne soit pas trop tard pour que le lien soit respecté entre l’eubiose intestinale et terrestre. Comme je le montre dans l’article : Santé du sol et maladies neurodégénératives, des liens existent-ils ? Il existe bel et bien un lien entre la maladie d’Alzheimer, les maladies neurodégénératives, et la santé de la terre.
Voilà une recette pour laquelle je n’ai strictement rien fait ! C’est ma compagne qui l’a entièrement réalisé mais afin qu’elle ne soit pas seule à tout faire, c’est moi qui ai tout mangé 😉 La répartition des tâches au sein d’un couple, vous l’aurez compris, c’est essentiel.
Intérêt nutritionnel : sans gluten, indice glycémique modéré à faible si la farine de quinoa et/ou sorgho viennent remplacer la farine de riz.
Recouvrez votre plaque d’un papier silicone ou à défaut sulfurisé
Mélanger le beurre pommade avec le xylitol, ajouter l’œuf puis mélanger,
Ajouter progressivement la farine et la levure
Préparer un zeste de citron assez fin, à l’aide d’une rape, vous pourrez recoupez au couteau.
Ajouter le jus du citron, mélanger le tout
Disposez de petits tas espacés sur la plaque comme pour n’importe quel cookie.
Mettre à cuire 12 min
Il ne reste plus qu’à déguster, même au petit déjeuner !
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NOTE IMPORTANTE : Ce qui est proposé sur ce site n’est pas un acte médical, mais constitue un ensemble de conseils dans le libre choix d’une automédication.Les produits conseillés ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale.NE JAMAIS ARRÊTER UN TRAITEMENT MÉDICAL EN COURS.
Voici une recette antioxydante, idéale pour une entrée rapide, en saisons d’automne et d’hiver.
Propriétés : antioxydante – Indice glycémique bas
Apports nutritionnels : Omégas-3 (ALA), provitamine A, vitamines A C et K, Fer, vitamine B2, B5, B6, B9, cuivre, manganèse, potassium, magnésium.
Précautions : La présence du chou rouge vous demandera d’éviter et/ou modérer la consommation en cas de troubles de la thyroïde, anticoagulants et syndrome de l’intestin irritable. Vous pouvez tout aussi bien le retirer.
Ingredients pour 2 personnes :
300 gr de mâches, idéalement de votre maraîcher biologique local
1 betterave cuite ou cru, ça ne changera que la présentation et la texture
Quelques lamelles de chou rouge
1/4 voir 1/2 grenade
Pour la sauce : Huile riche en DHA+ (Emile Noël), une pointe de moutarde, vinaigre de cidre, sel, poivre blanc.
Etapes de la préparation :
Laver soigneusement les bouquets de mâches et les essorer
Si la betterave est cuite vous pouvez la découper en fines tranches afin de la disposer sur les contours d’assiette.
Disposer les bouquets de mâche au centre
Ajouter les lamelles de chou rouge
Parsemer de graines de grenades
Pour la sauce, la pointe de moutarde relèvera le mélange traditionnel de vinaigre de cidre et d’huile. Ajouter le sel et le poivre blanc à convenance. On privilégiera évidement un sel gris ou un sel rose.
Il ne reste plus qu’à vous régaler, et n’hésitez pas à nous partager vos commentaires dans la zone dédiée ci-dessous. Merci !
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Le Bouleau, l’arbre dont est tiré le Xylitol depuis son écorce.
Le Xylitol est un édulcorant de la famille des polyol, obtenu à partir de bois de bouleau. Il convient aux diabétiques et aux personnes ayant des prédispositions génétiques au diabète (insulinorésistance). Son apport calorique et son indice glycémique [IG] sont beaucoup plus faibles que le sucre blanc (saccharose).
Un pouvoir sucrant naturel, un indice glycémique bas
En effet, le Xylitol, possède un indice glycémique de 7 soit 10 fois moins que le sucre blanc, avec le même goût et le même pouvoir sucrant.
En pâtisserie, la cuisson augmente d’environ 30% le pouvoir édulcorant du xylitol. A retenir : 70 gr de xylitol = 100 gr de sucre blanc
Vous l’aurez compris c’est l’alternative naturelle parfaite pour les diabétiques mais également en prévention des maladies métaboliques.
Une protection contre les caries dentaires
Mais ce n’est pas tout. Alors que le sucre blanc traditionnel, par son acidité, favorise la présence de bactéries buccales provoquant des caries et une mauvaise santé bucco-dentaire, le Xylitol réduit de 85% le risque de développer des caries.
Comme il n’est pas acide, il ne modifie pas le pH de la bouche et de ce fait, en réduit les bactéries Streptococcus mutans détériorant les dents et par conséquent, il reminéralise l’émail des dents.
Un allié contre l’acidification de l’organisme
Le Xylitol étant alcalinisant, il aide à lutter contre l’acidification de l’organisme. Il s’est avéré efficace pour inhiber le Candida albicans ainsi que d’autres bactéries intestinales dangereuses telles que l’Helicobacter pylori, responsable d’ulcères gastriques.
Prudence lors des achats
Vous connaissez certainement le Xylitol, on le retrouve couramment dans les chewing-gums sans sucre. Néanmoins il faut être prudent, il est devenue un marché attractif pour le secteur industriel qui l’extrait certes d’écorce de bouleau, mais aussi de rafles de maïs, de coques de noix de coco. Il subit dans ce cas de multiples étapes de transformations pour être purifié. De plus, les enzymes utilisées par la fabrication du xylitol peuvent provenir d’organismes génétiquement modifiés [OGM] comme le maïs. Il faut donc vérifier lors de nos achats que le produit final est bien issu du bouleau ou de maïs sans OGM.
Débuter la consommation progressivement
Comme je l’ai indiqué plus haut, le xylitol est un polyol. Particularité de cette famille de sucre, au cours de la digestion, l’intestin ne l’absorbe qu’en partie. Si le Xylitol est consommé en grande quantité, quand il va arriver dans l’intestin, il favorisera l’entrée d’eau dans le tube digestif. Ce phénomène peut être à l’origine de diarrhées osmotiques. Ce type de diarrhées est plus inconfortable que dangereux, mais pour éviter de rencontrer des problèmes de ce genre, je vous recommande de limiter votre consommation de à 10 à 15 g par jour en plusieurs prises. Si vous ne rencontrez pas de soucis digestifs vous pourrez alors l’augmenter.
Xylitol et préventions des maladies neurodégénératives [MND]
Dans la prévention des maladies neurodégénératives [MND] comme Alzheimer, il est le sucre à favoriser. Mais pour ma part et les recherches en cours allant en ce sens, il devrait l’être dans l’ensemble des maladies neurodégénératives : Parkinson, Troubles fronto-temporaux, maladie de Huttington, démence à corps de Lewy…
Des études* ont mis en évidence une prédisposition de 50% des personnes atteintes de diabète de type 2 à développer la maladie d’Alzheimer.
En 2005, une chercheuse, Suzanne de la Monte, professeur à l’hôpital de Rhode Island aux États-Unis, a observé que chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, les cellules cérébrales présentent une perte de sensibilité à l’insuline et que celle-ci s’aggrave avec la sévérité de la démence. Les cellules neuronales deviennent en quelque sorte résistantes à l’insuline, ce qui explique qu’elles n’utilisent plus correctement le glucose. Elle émet alors l’hypothèse que la maladie d’Alzheimer serait une forme de diabète du cerveau. La chercheuse parle de diabète de type 3.
En 2017 cette hypothèse est validée, et devient une référence dans l’axe de recherche vers le développement de nouvelles thérapies pour la maladie d’Alzheimer.
Une étude de 2009 établit par Corinne Lautier (Inserm) et Florin Grigorescu (Université de Montpellier) met en évidence des données qui suggèrent qu’une des explications de l’association entre diabète de type 2 et maladie d’Alzheimer avec accumulation de peptides amyloïdes béta, serait un défaut de l’enzyme de dégradation de l’insuline [IDE] et, dans ce cas, l’hyperinsulinisme serait l’altération primaire et la résistance à l’insuline une conséquence secondaire.
Il semble évident qu’il faut maîtriser l’apport de glucose dans le sang qui provoque l’augmentation de l’insuline. D’une part, par une nutrition ajustée. D’autre part il ne faut pas négliger l’importance de l’adaptation aux facteurs de stress.
L’essentiel en résumé
Du point de vue gustatif : 1 cuillère à café de xylitol = 1 cuillère à café de sucre blanc
Du point de vue de la nutrition : IG sucre blanc (saccharose) : 70 et IG Xylitol : 7
Au niveau des calories : Xylitol = 2,4 kCal/gr < sucre blanc 4 kCal/gr c’est presque la moitié moins !
En pâtisserie la cuisson augmente d’environ 30% le pouvoir édulcorant du xylitol. Donc 70 gr de xylitol = 100 gr de sucre blanc
Il est alcalinisant et de ce fait prévient naturellement les caries et le développement du Candida albicans et Helicobacter pylori
Débuter progressivement la consommation de à 10 à 15 g par jour en plusieurs prises
Une glycémie normale permet de prévenir les maladies métaboliques et neurodégénératives
Je vous remercie par avance de vos commentaires sous cet article et de vos partages sur les réseaux sociaux.
NOTE IMPORTANTE : Ce qui est proposé sur ce site n’est pas un acte médical, mais constitue un ensemble de conseils dans le libre choix d’une auto-médication.Les produits conseillés ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale.NE JAMAIS ARRÊTER UN TRAITEMENT MÉDICAL EN COURS.
Avec 200 millions de diabétiques prévus pour 2050 (prévisions OMS) et des conséquences invalidantes sur la santé (article à venir), nous disposons malgré tout d’une issue face au diabète de type 2 [DT2].
Comme je l’ai évoqué dans mon précédent article, même si la génétique est un facteur favorisant la possibilité de développer un DT2, notre mode de vie déterminera l’expression ou non de nos gênes. Le professeur Jean-Robert Rapin, dont j’ai eu le privilège de suivre ses séminaires, insistait sur ce point. La génétique explique mais ne justifie pas tout. Ce constat a été pour moi la clé de mon approche thérapeutique. Car quoi qu’il nous arrive, il nous reste toujours notre capacité d’action propre et d’adaptation aux faits intangibles.
Dans le cas du DT2 nous avons vu précédemment que l’insulinorésistance était l’ouverture du chemin menant à cette maladie métabolique. En effet avant de devenir diabétique, environ une vingtaine d’année auparavant pour être plus précise, les analyses biologiques mettront en évidence une glycémie à jeun légèrement plus élevée que la normale. Cette dernière, si elle est vérifiée sur plusieurs analyses régulières, est à prendre au sérieux.
De plus, en consultation de naturopathie, nous avons des observations qui nous permettent de venir confirmer un état inflammatoire de bas grade, propice au développement du DT2. Des petits « bobos » réguliers comme des aphtes, des éruptions cutanées, ou la somnolence après les repas… sont pour nous des indications d’une grande importance. Les antécédents médicaux, familiaux, l’observation et l’analyse de la chronologie des événements, nous permet d’établir des conseils d’hygiène de vie qui sont des outils d’action au quotidien pour votre bien-être.
Nous allons voir ensemble lesquels, tout en sachant qu’ils son orientés de part mes domaines de compétences. Chaque praticien en fonction de ses spécialités et de son histoire vous apportera un point d’observation intrinsèque à ses compétences. Ce sont des chemins différents pour arriver au même résultat. A vous de choisir celui qui vous convient, d’être acteur de votre santé.
Les outils pour prévenir le diabète de type 2 [DT2] :
la nutrition
la micro-nutrition
la phytothérapie
l’activité physique adaptée
les thérapies complémentaires
le développement personnel
En nutrition, il est important d’éliminer progressivement les mauvaises habitudes pour les remplacer par de meilleurs. Cela peu paraître simpliste comme méthode et pourtant c’est dans les choses les plus simples, mais appliquées régulièrement, qu’on change nos vies durablement. Ce premier point est directement en lien avec le dernier, le développement personnel.
On aborde la qualité des repas (dans l’assiette et dans la tête), le nombre, la composition (c’est le « dans l’assiette »), la façon dont ils sont pris (notion de l’environnement et « dans la tête », l’état d’être intérieur) et surtout dans les changement à apporter, il faudra répondre à cette question primordiale : comment mettre en place quelque chose de simple qui deviendra une habitude ?
On sait qu’une habitude est bonne quand on perd plus à ne pas la pratiquer qu’à la pratiquer. Une bonne habitude n’est jamais une perte de temps. Sa mise en place demande une énergie qu’il ne faut pas sous estimer.
Par exemple si on vous explique pourquoi vous êtes dépendant au sucre et qu’on vous accompagne dans le sevrage avec bienveillance et technicité, il y a peu de probabilités pour que ça ne fonctionne pas.
En micro-nutrition, il s’agit surtout pour moi de vous apporter les bons nutriments visant à relancer la synthèse énergétique des cellules. Mais ce n’est pas tout. Il faut savoir que le microbiote des diabétiques est plus riche en pathogènes pro-inflamatoires qui, pour expliquer simplement, sèment le trouble et altèrent les récepteurs à l’insuline.
En 2021 je mettrai en place un nouveau service en ligne, l’analyse du microbiote intestinal. Nous verrons ensemble la composition exact de votre microbiote et comment le rétablir. Vous saurez donc exactement comment agir selon votre « identité intestinale ». Et quand on sait que l’intestin est le second cerveau, il semble évident que le microbiote intestinale est une piste à privilégiée.
Avec la phytothérapie, j’oriente les personnes vers des produits de santé naturelle de haute qualité et mis en synergie pour une efficacité ciblé. Par exemple, un seul et même produit sera composé de différents extraits de plantes reconnues pour leur effet hypoglycémiant, pour retarder l’assimilation du glucose, pour l’augmentation de la tolérance au glucose, ou l’amélioration de la sensibilité à l’insuline. Ce qui aura des effets favorables sur l’amincissement bien évidement avec les autres moyens d’actions mis en oeuvre.
L’activité physique adaptée pratiquée régulièrement permet l’augmentation de la sensibilité à l’insuline des tissus périphériques et du foie (on chouchoute le pancréas). Il faut compter en moyenne 2 à 3h d’activité par semaine pour obtenir des résultats visibles. Mais quelle activité ? Comment bien la pratiquer même en confinement quand les salles de sport sont fermées ? Et si on est allergique aux salles de sport, quelle activité pour un effet similaire ?
Et le plus important quelle activité vous fait plaisir ? En négligeant la fonction « plaisir » on est pas prêt de sortir des dépendances alimentaires directement reliés au bon fonctionnement des neuromédiateurs qui régulent l’humeur.
Les thérapies complémentaires, c’est indispensable ! Combien de personnes sont venues me voir en consultation, souffrant du dos et que j’ai adressée à un.e ostéopathe ? Combien de personnes ayant des difficultés d’adaptation au stress ai-je adressé à un.e soprhologue ? Je ne compte plus en réalité. La vision globale et l’intérêt que je porte aux pratiques non médicamenteuses me permet de savoir, quand un point précis des conseils que je propose, demande l’intervention d’un tiers, dont votre médecin traitant. En effet, l’examen clinique et le diagnostic sont réservés au docteur en médecine et je n’ai aucun problème avec ça. Comme je dis toujours, la santé est le résultat de plusieurs facteurs qui agissent en interdépendance.
Dans le cadre du DT2, selon votre profil, je peux être amenée à vous recommander à différents praticiens.
Enfin le dernier point et non des moindres : le développement personnel. Ou devrais-je dire, intelligence relationnelle, connaissance de soi… Si vous pensez que ça ne sert à rien ou que c’est hors sujet c’est que vous n’avez jamais été confronté à un thérapeute qui vous donne littéralement l’impression d’être envoyé au coin après que vous ayez craqué sur cet aliment qui était pourtant sur la liste des aliments interdits (rires).
Dans la vie on évolue progressivement et à notre rythme. Pour l’alimentation et les habitudes de vie c’est pareil. D’autant plus que le cerveau à besoin de temps pour « enregistrer » nos nouvelles habitudes. Il faut par conséquent, savoir faire la différence entre l’individu qui s’enferme dans un rôle (par exemple, le rôle de victime permanente pour lequel rien ne fonctionne jamais, ou l’individu enfermé dans le rôle de bourreau et qui ne veut rien entendre), ou l’individu dont la charge mentale, les vicissitudes de la vie, un environnement précaire ne lui permettent pas d’avancer tellement il est embrouillé dans le flot d’informations et de choses à gérer.
Il faut savoir apporter des outils pratiques progressivement, améliorer les capacités d’adaptation au stress. Se séparer de « la charge mentale » par les outils numériques ou à l’ancienne avec ce bon vieil agenda, mais toujours organisé.
L’organisation, c’est un cadeau qu’on se fait à soi chaque jour. Savoir gérer ses priorités, c’est s’offrir le meilleur de nous même au quotidien. Et ce n’est pas sans agrémenter la vie de nos proches. – Réjane
Peu de personnes resteront dans leur souci si on leur explique comment faire, si on leur donne la méthode.
La question ultime est, est-ce que j’accepte de consacrer du temps, de l’énergie, de l’argent, des pensées à ce nouveau mode de vie ?
Car dans la vie tout est une question de perception. Si une personne considère qu’elle a plus à gagner qu’a perdre en changeant, elle apportera des changements à sa vie et fera tout pour s’y tenir même si ça demande du temps. A l’inverse si la personne estime qu’elle a plus à perdre en apportant ces changements, elle sera réticente, voir totalement imperméable à tout ce discours, même une fois ses peurs réglées.
NOTE IMPORTANTE : Ce qui est proposé sur ce site n’est pas un acte médical, mais constitue un ensemble de conseils dans le libre choix d’une auto-médication.Les produits conseillés ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale.NE JAMAIS ARRÊTER UN TRAITEMENT MÉDICAL EN COURS.
L’Organisation Mondiale de la Santé [OMS] prévoit 200 millions de personnes atteintes de diabète pour 2050 . Et depuis 1990 le nombre de personnes atteintes de cette maladie à quadruplé. Quand on connait les effets de cette maladie sur le long terme il y a de quoi avoir envie de se poser les bonnes questions.
Les différents types de diabètes
Tout d’abord, il faut comprendre qu’il existe différents types de diabète . Le diabète de type 1 qui concerne 6% des cas, c’est lorsque le pancréas ne parvient plus à synthétiser l’insuline qui permet au glucose de pénétrer dans les cellules.
Le diabète de type 2 [DT2], qui est une maladie dégénérative, c’est lorsque l’insuline ne parvient plus à faire rentrer le glucose dans les cellules. Ce type de diabète apparaît en seconde partie de vie et il est une conséquence direct de notre mode de vie.
En effet, l’inadaptation aux facteurs de stress et l’ alimentation déséquilibrée sont des facteurs d’inflammation à l’origine des troubles métaboliques et donc du diabète de type 2. Pour celles et ceux qui ont assisté à ma conférence sur l’équilibre acido-basique, j’abordai à la fin de celle ci le constat que toutes les maladies métaboliques avaient comme terreau un terrain inflammatoire.
Le diabète gestationnel qui apparaît pendant la grossesse. En 2013, 50 000 femmes ont été atteintes de cette forme de diabète.
Enfin, il existe des diabètes secondaires suite à la prise de médicaments utilisés dans le traitement de maladies graves, à certaines maladies (pancréatite, syndrome de Cushing…) et parfois même suite à un stress aigue.
Facteurs de risques pour le diabète de type 2
Regardons de plus près les causes du diabète de type 2.
Comment en arrive t-on là ?
Cette forme de diabète est fortement influencé par la génétique. Le taux de transmission, si l’un des parent est atteint est de 40%, et 70% si les deux parents en sont atteints. Petite note personnelle, ce dernier cas étant le mien, voilà une des raisons pour lesquelles je suis extrêmement prudente dans ma consommation de sucres, de même qu’à leurs qualités. Comme je le dis souvent, la génétique donne des informations et de ce fait permet d’être acteur de sa santé.
L’alimentation déséquilibrée pourrait faire l’objet de plusieurs articles à elle seule. En 2020, les personnes qui se questionnent sur leur alimentation et sélectionnent des produits correspondant à leur besoin sont encore marginalisées. On sait pourtant que le microbiote intestinale est propre à chaque individu comme le sont les empreintes digitales. La diversité du microbiote intestinale dépend de notre alimentation. Il détermine également nos prédispositions à certaine maladies dites de civilisation (Cf. référence de l’étude mettant en évidence le lien entre le microbiote et la maladie d’Alzheimer dans les sources de cet article).
Constat effarant, les pays industrialisés sont malnutris. Des études révèlent que les individus (africains et asiatiques) migrants vers une société industrialisée sont plus enclins à développer un DT2. L’offre alimentaire est encore largement industrialisée et répond principalement à des normes écocides. Elle ne permet pas la diversification et la richesse bactérienne qui elle est offerte par un produit de culture locale aux qualités nutritionnelles propres à son biotope.
Une alimentation équilibrée, c’est bien plus élaborée que de manger 5 fruits et légumes par jours. Je vous déconseille fortement, surtout en cas de prédisposition génétique au diabète, de consommer 5 fruits par jours. Le fructose est le sucre des fruits. La surconsommation de fructose alimentaire entraîne l’absence de stimulation de l’insuline et par voie de conséquence une diminution de la leptine à l’effet coupe faim et une stimulation de la ghréline, l’hormone antagoniste à la leptine et qui « ouvre l’appétit ». Une voie directe vers l’insulinorésistance, terrain propice à l’installation du DT2.
L’OMS a quantifié la quantité maximale de sucre qui devrait être ingéré sur une journée à 25 grammes. Grosso modo, il ne faudrait pas ingérer plus de 5 morceaux de sucres par jour, toutes qualités de sucres confondues : le sucre ajouté de l’alimentation ultra-transformée, les jus de fruits, le miel, etc…
Quelques exemples qui pour certains font froids dans le dos :
Un repas Mc Donald contient 20 morceaux de sucres
Un smoothie contient 17 morceaux de sucres
Un coca-cola c’est 17,5 morceaux de sucres
500 ml de jus de pommes c’est aussi l’équivalent de 20 morceaux de sucres.
Voilà pourquoi je répète systématiquement qu’il faut drastiquement diminuer les jus de fruit et privilégier des jus de légumes, tout comme le fruit entier par exemple. Ce dernier nous permettant de bénéficier de l’apport de fibres.
On continue, 1 pot de yaourt aux fruits c’est l’équivalent de 8 morceaux de sucre. Vous prendrez bien un dessert ? Non, au goûter avec 4 biscuits de type BN qui représentent quant à eux 6,5 morceaux de sucre. Vous venez de prendre conscience d’un des gros problèmes nutritionnels auxquels sont confrontés les enfants.
Je pourrai comme je l’écris plus haut vous écrire des centaines d’articles sourcés sur le problème de la malnutrition. Ce serait utile certes mais nous ne pouvons laisser de côté d’autres origines favorables au développement du DT2.
La sédentarité ou le manque d’activité physique adaptée. Le principe est simple, des cellules bien oxygénées, grâce à la marche par exemple, c’est une meilleure assimilation des nutriments et donc de la synthèse énergétique par les mitochondries. Vulgarisé, c’est du bon carburant pour votre corps. Pratiqué de façon régulière, c’est l’augmentation de la sensibilité à l’insuline des tissus périphérique et du foie. C’est donc tout ce qu’il est nécessaire pour éviter l’insulinorésistance qui apparaît aux analyses biologiques une vingtaines d’années avant le DT2.
Notez bien que je parle volontairement d’activité physique adaptée et non de pratique sportive. Je fais une grande différence entre ses deux notions car beaucoup de gens ont développés une allergie auditive dès qu’ils entendent le mot « sport ».
J’en ai moi même été victime à une époque. Bien que sportive à l’origine, la spondylarthrite ankylosante et les traitements invasifs que j’ai reçu à une période avaient fait de moi une pré-obèse avec un comportement plus proche d’une plante verte que d’une personne active.
Les médecins que j’ai rencontrés, pour la plupart, me jugeaient sur cette apparence sans entendre ma souffrance physique et psychique. « Faite du sport » me lançaient ils. Sans me dire comment, sans me dire quoi, sans prendre en compte le plaisir à éprouver dans toutes pratiques. Moi qui avait pratiqué le squash ! Oui vous avez bien lu. C’est une des activité cardio les plus exigeante. D’ailleurs, il m’arrive encore de rêver que je suis dans une salle de squash…je pense que c’est une façon pour mon mental de garder l’équilibre.
Aujourd’hui j’ai remplacé le squash par le vélo elliptique, le gainage et les étirements. Et petite cerise sur le gâteau, le sauna. Bref c’est pour moi des sensations retrouvées, un bien-être, un rituel purificateur qui tiens une part essentiel dans l’équilibre face à la maladie. En consultation, j’aide des personnes à développer cette découverte dans la pratique qui leur convient.
En lien avec le stress, qui sera notre dernier point, l’oxygénation et la pratique régulière d’une activité physique adaptée agit comme un anti dépresseur naturel. Voilà pourquoi certain.e.s en abusent. Après 30 minutes d’exercice physique ou un peu plus parfois, on peut commencer à ressentir les effets des endorphines. Ces molécules, libérées par l’hypothalamus et l’hypophyse, agissent comme des opiacés. C’est une morphine naturelle qui, une fois libérée dans notre organisme, nous fait ressentir du bien-être voir un sentiment d’euphorie !
Le taux d’endorphines produit par notre corps dépend de l’intensité, de la nature et de la durée de l’activité physique. Les activités qui nécessitent de l’endurance sont celles qui nous font secrétés le plus d’endorphines. L’essentiel reste de trouver le juste milieu, de garder en tête une vision globale de l’objectif à atteindre. L’activité physique, même si elle agit comme un antidépresseur naturel, ne remplacera pas une thérapie cognitive psycho-comportemental. Retenez que les racines de la santé sont toujours multifactorielles.
Le stress dit négatif, c’est à dire celui qui use, qui mène au burn-out est aussi un facteur de développement du DT2. On le remarque car il augmente la fréquence cardiaque, la tension artérielle et la respiration. Insidieusement, il induit l’augmentation soudaine (voir en plateau dans le cas du burn-out) du cortisol. Cette hormone surnommée hormone du stress entraîne une augmentation de la glycémie dans le sang et une inhibition de l’insuline. Le sucre est alors stocké directement dans les adipocytes, ce qui nous fait grossir. Pour imager, les adipocytes, ce sont des billes de graisses qui peuvent grossir autant qu’on leur en laisse la possibilité. Ces tissus gras sont le nids de l’inflammation chronique silencieuse.
Mais le stress nous donne faim également puisque cette sécrétion de cortisol vient perturber la leptine et la ghréline. Vous souvenez vous ? La leptine à l’effet coupe faim qui « se querelle » avec la ghréline son opposée. Vous venez de comprendre comment vous vous êtes retrouvé à vider votre réfrigérateur après avoir été soumis à un fort stress.
Et ce n’est pas tout, cette sécrétion anormale du cortisol vient littéralement vous « vider » du tryptophane. Cet acide aminé précurseur de la sérotonine qui permet la sécrétion de la mélatonine va compliquer votre endormissement. En effet la mélatonine est l’hormone qui permet de déclenchement du sommeil. Et voilà le début d’un cercle vicieux dont les prémices ne sont pas à prendre à la légères.
Notons au passage que la pratique régulière d’une activité physique adaptée et d’une bonne oxygénation améliore la qualité du sommeil. Je me répète, être en bonne santé est toujours relié à de multiples bonnes habitudes.
Comment fait on pour le prévenir ?
Et bien vous l’aurez compris notre mode de vie et la qualité de notre environnement est essentiel au non développement du DT2. Mon prochain article traitera de la prévention du DT2 dans sa globalité.
NOTE IMPORTANTE : Ce qui est proposé sur ce site n’est pas un acte médical, mais constitue un ensemble de conseils dans le libre choix d’une auto-médication.Les produits conseillés ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale.NE JAMAIS ARRÊTER UN TRAITEMENT MÉDICAL EN COURS.
J’ai créé cette recette selon mes besoins pour une alimentation à indice glycémique bas, sans lactose, sans caséine, sans gluten et sans sucre.
C’est une de mes recettes fétiches, car on obtient des pancakes léger et délicieux autant pour un support salé que sucré. De vrais pancakes tout terrain, qui se conservent très bien plusieurs jours. Même si en réalité il est difficile d’y résister.
De plus s’il vous manque un ingrédient, ou si vous souhaitez varier le goût vous pouvez facilement choisir un autre lait végétal sans sucre, comme le coco par exemple.
Et par la même occasion remplacer le beurre clarifié par de la graisse de coco et la farine de châtaigne par de la farine de coco.
Cette saveur plus exotique se mariera très bien avec l’ajout de quelques dés de mangues à la cuisson par exemple.
Ingrédients pour 4 personnes
100 gr de farine de sarrasin
100 gr farine de quinoa
50 gr de farine de châtaignes
50 gr de beurre clarifié
2 œufs
40 cl de boisson végétal de noisettes sans sucre par exemple
1 sachet de poudre à lever
1 pincée de sel
Facultatif, pour une touche sucrée : 20 gr de Xylitol ou 1 cuillère à soupe de miel de châtaignier
Etapes de la recette
Mettre à fondre le beurre clarifié
Dans un saladier mettre les farines et la poudre à lever, ajouter la pincée de sel et le sucre si vous en mettez.
Creusez un puits pour y ajouter les œufs, le beurre clarifié fondu et un peu de boisson végétale, commencez à mélanger la pâte.
Ajouter la boisson végétale progressivement jusqu’à ce que la pâte forme un ruban.
Pour la cuisson, utilisez idéalement une petite poêle en fonte car elle répartie mieux la chaleur. Pour la graisser, utilisez le beurre clarifié ou la graisse de coco selon votre convenance. Un demi louche suffit pour un pancake qui nécessiterons 2-3 minutes de cuisson par face. Privilégiez une cuisson lente pour éviter d’altérer les nutriments et obtenir un pancake juste doré.
Régalez-vous et faites-nous part de vos créations dans les commentaires !!
A la maison, après une journée chargée émotionnellement il est bon de se créer un cocon de bien être pour se retrouver. Apaiser notre système nerveux , revenir à la sérénité et à la joie qui sont des énergies riches. C’est elles qui nous permettent de faire face aux vicissitudes de la vie, d’être créatif, optimiste. Ces états d’être ne changent pas les faits comme vous le savez. Mais en toutes circonstances nous gardons notre capacité de choisir comment réagir face aux circonstances.
Je vous transmet donc un mélange que je diffuse régulièrement dans mon diffuseur ultrasonique à raison de 5 à 10 gouttes de chaque huiles pour 100 ml d’eau.
HECT Citron (citrus limon)
HECT Bergamote (citrus bergamia)
HECT Orange Douce (citrus sinensis)
N’hésitez pas à laisser dans les commentaires vos témoignages qui sont toujours les bienvenus !
La dernière édition du magazine The New Yorker contient un article sur les neuroscientifiques qui étudient la façon dont le cerveau récupère les souvenirs . Ce qu’ils ont découvert est probablement la percée la plus importante de tous les temps dans le domaine de la formation à la réussite .
Comment le cerveau se souvient
La plupart des gens considèrent la mémoire humaine comme une bande vidéo ou une mémoire d’ordinateur. Lorsque vous vous souvenez de quelque chose, vous reproduisez la mémoire, qui est vive ou vague, en fonction de votre capacité à vous souvenir des choses.
Il s’avère que la mémoire humaine n’est pas du tout comme ça. Lorsque vous vous souvenez de quelque chose, votre cerveau est en train de « recâbler » les connexions entre les neurones, en modifiant littéralement la structure de votre cerveau.
Plutôt que la lecture vidéo, la mémoire humaine s’apparente davantage au montage vidéo. Lorsque vous vous souvenez de quelque chose que vous recréez, changez et ré-mémorisez. La mémoire est sujette à changer chaque fois que vous vous en souvenez.
Selon les dernières recherches, il est possible d’éditer intentionnellement de mauvais souvenirs afin d’éliminer les mauvais sentiments associés à ces souvenirs. Cette nouvelle thérapie de mémoire est utilisée pour traiter les personnes souffrant de stress post-traumatique.
Ce que cela signifie pour vous
Votre attitude et votre comportement – les deux facteurs qui font votre succès – sont fortement influencés par vos souvenirs.
Par exemple, si vous avez connu un échec douloureux dans le passé, vous éviterez probablement de prendre des risques , même lorsque ce sont des risques intelligents.
De même, si vous avez eu des succès dans le passé, vous êtes plus susceptible de prendre des mesures pour les répéter, si vous avez des souvenirs très positifs à leur sujet.
La raison pour laquelle cette recherche est si importante est que nous savons maintenant que vous pouvez:
Modifiez vos mauvais souvenirs pour qu’ils ne vous retiennent pas.
Éditez vos bons souvenirs pour qu’ils vous propulsent vers l’avenir.
En d’autres termes, vous pouvez littéralement refaire le câblage de votre cerveau pour vous rendre plus performant .
Comment affaiblir vos mauvais souvenirs
La méthode décrite dans l’article est presque exactement la même que celle utilisée par l’auteur et conférencier motivateur, Anthony Robbins (de tout un chacun), forme les gens à l’utilisation au cours des deux dernières décennies.
Pour extraire les crocs empoisonnés (en quelque sorte) de vos mauvais souvenirs, amenez le souvenir dans votre esprit, puis imaginez-le devenir plus petit et plus sombre, comme si vous regardiez une petite télévision en noir et blanc.
Ajoutez maintenant des détails qui brouillent la mémoire. Par exemple, si vous vous souvenez d’une époque où vous avez raté une présentation, tournez le public (le petit public bitty sur le petit écran bitty) pour qu’il porte tous des costumes de clown.
Faites cela cinq ou dix fois et vous découvrirez que le mauvais souvenir ne pique plus tout simplement. Au contraire, le souvenir de cette présentation vous fera rire, parce que votre cerveau a été recâblé physiquement et physiquement.
Comment renforcer vos bons souvenirs
Pour rendre vos bons souvenirs plus puissants et motivants, vous faites la même chose en sens inverse. Vous appelez la mémoire aussi vivement que possible sur un grand écran IMAX avec son surround. Faites-le clair et fort.
Plus important encore, insérez ou augmentez les sentiments merveilleux que vous avez éprouvés dans cette situation.
Faites-le cinq ou dix fois et vous découvrirez que ce qui était autrefois un souvenir heureux est devenu une motivation essentielle. Plus vous en ferez l’expérience, plus vous voudrez le rendre réel.
J’utilise cette méthode de façon intermittente depuis des années, sans vraiment comprendre pourquoi cela fonctionne. Maintenant que je connais les neurosciences, je vais faire de l’édition et de l’amélioration de mes souvenirs une habitude quotidienne.
Voici une méditation qui aide à affaiblir les mauvais souvenirs. Elle m’a beaucoup soutenue à l’époque de mon divorce, en me permettant de pouvoir m’endormir sereinement et faire face à mes problèmes la journée 😉 Belle écoute ! Réjane