Santé du sol et maladies neurodégénératives, des liens existent-ils ?

La fleur au fusil – George Oxley

Un sol peut-il être toxique – et induire des maladies neurodégénératives – en dehors de toute contamination d’origine chimique ou radioactive ? C’est la question que pose Georges Oxley dans son livre « La fleur au fusil ».

Biologiste indépendant et spécialiste de la vie des sols, Georges Oxley nous relate ses échanges avec un producteur de camembert à la retraite. Dans les années 70, son camembert agrémentait les menus des plus belles tables de France et d’outre manche. Cependant, 30 ans après, il constate que la qualité du fromage n’est plus la même. Le fermier s’excuse : « Comment voulez-vous obtenir le même fromage . Avant mes vaches produisaient 1000 litre des laits, aujourd’hui c’est 10 000 litres, pourtant mon herbe n’a pas changé ».

Si l’herbe n’a pas changé, il en est tout autre chose pour ce qui en est des vaches et du sol.

L’auteur explique que l’argument santé mis en avant en 2015, pour justifier le retour à une alimentation constituée à 100 % d’herbe, est le taux nettement supérieur d’oméga-3 dans les produits en fin de chaîne. Tout le reste est omis, l’état du sol y compris.

« On n’imagine pas que l’ablation d’un étage de la pyramide alimentaire du sol puisse avoir un impact sur la chimie du sol. L’absence de bactéries aérobies, un sol étouffé, compacté, jouent directement sur le cycle de l’azote : les nitrates deviennent des nitrites et sans l’élément oxygène, la matrice de la chimie du sol est bouleversée ; l’aluminium et le fer, au lieu d’être 2 positifs deviennent 3 positifs. Ils sont bien plus actif sur leur environnement – dont nous faisons partie. »

 

Depuis 1987 nous savons que l’aluminium et le fer 3 + sont directement impliqués dans la dégénérescence nerveuse*.

« Notre système digestif étant entièrement tapissé de neurones, le processus commence dès l’ingestion. Le système nerveux adulte peut contenir ces excès d’aluminium, mais il a ses limites. Le bétail de certaines régions européennes très humides, où l’eau étouffe le sol, a toujours été sensible aux maladies de dégénérescence nerveuse. En Pays d’Ouche, en Normandie, où dans le Pays Basque de mon enfance, il n’était pas rare de compter jusqu’à 10 % du bétail touché par la tremblante selon les années**. Les races autochtones s’adaptent. Elles résistent bien mieux. C’est pourquoi les Basques tiennent tant aux brebis manech à tête rouge ou noire, alors qu’elles produisent moins de lait que les autres. Ce n’est pas de la décroissance c’est du bon sens. »

« La sensibilité génétique des races de moutons à la tremblante n’en fais pas pour autant des maladies génétiques***, sinon le problème n’existerait plus avec la sélection paysanne. L’influence de l’environnement et la présence de métaux sous leurs formes pathogènes restent avérées. L’impact d’un sol malmené sur ces maladies est central. Le diagnostic intervenant jusqu’à 30 ans après le départ de la maladie, le résultat de cause à effet ne peux vraiment être prouvé de manière catégorique. Ici l’épidémiologie ne sert pas, seuls des faisceaux de certitudes s’accumulent. La science botte en touche. La biodiversité floristique peut continuer à disparaître dans l’indifférence générale, de toute façon nous l’aurons bientôt oubliée avec ce que nous mangeons. »

 

Un lien essentiel est établi entre la santé des sols et la santé humaine. La mauvaise santé du sol devient un facteur de développement des maladies neurodégénératives. Je vais plus loin en reliant directement le microbiote des sols au microbiote des humains. La Terre va mal dans ses entrailles. La science se charge d’en apporter les constatations effectuées sur le terrain progressivement. Voilà un article qui ne cessera jamais d’être réécrit.


NOTE IMPORTANTE : Ce qui est proposé sur ce site n’est pas un acte médical, mais constitue un ensemble de conseils dans le libre choix d’une automédication. Les produits conseillés ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale.  NE JAMAIS ARRÊTER UN TRAITEMENT MÉDICAL EN COURS.

En quoi consiste le régime méditerranéen

Chaque peuple habitant le pourtour méditerranéen est porteur de sa propre culture gastronomique et la diète méditerranéenne y puise sa source. En conséquence, sans être pour autant une partition à suivre à la note, le régime méditerranéen répond à des critères spécifiques.

On peut résumer ses caractéristiques en 7 points, avec une consommation :

  1. élevée de céréales (principalement à grains entiers),
  2. élevée de légumes, légumineuses, fruits,
  3. élevée d’oléagineux (noix…) et huile d’olive.
  4. régulière de poisson et de volaille,
  5. modérée d’alcool, principalement de vin rouge pris pendant le repas,
  6. modérée de produits laitiers et d’œuf,
  7. faible de sucreries, de viande rouge et transformée, notamment de charcuteries.

À l’inverse de la diète du type Nord-américaine ou occidentale, elle privilégie une consommation d’aliments d’origine végétale, riches en anti-oxydants. De même que de « bons » gras issus de la consommation d’huile d’olive utilisée pour la cuisson et l’assaisonnement des légumes entre autres. C’est cet apport important en gras, qui fait sa particularité dans l’ensemble des modes alimentaires sains.

1 – une consommation élevée de céréales (principalement à grains entiers)

Les grains doivent toujours être consommés entiers, autrement dit avec leur enveloppe. Sarrasin, petit épeautre, millet, quinoa, seigle, avoine, orge, riz. Le blé sous forme de boulghour (qui est du blé prégermé), couscous (semoule de blé dur), pil-pil (blé précuit). Ils sont sources de vitamines -C, B 1 à 12,D- et de minéraux dont le calcium qui sera absorbé jusqu’à 75% du tube digestif contre 30% pour celui des produits laitiers. Oui vous avez bien lu, ce ne sont pas les produits laitiers qui vous permettront d’assimiler le plus de calcium.

2 – une consommation élevée de légumes, légumineuses, fruits

Des légumes de saisons, des fruits sans oublier les exotiques : ils sont source de fibres bénéfiques pour la flore intestinale et la santé du côlon, de vitamines et de minéraux.

Retenons que l’excès de crudités, qu’il s’agisse de légumes ou de fruits sont à éviter. Car l’apport trop important de fibres contenus dans ceux-ci peut-être à l’origine d’irritation pour le côlon et le rectum. Seule solution se tourner vers la cuisson à la vapeur douce qui préserve les qualités nutritives des aliments en les rendant plus digeste.

Les légumineuses : le soja, les lentilles, les fèves, les pois chiches, les pois cassés, les flageolets. Elles sont source de protéines et peuvent remplacer en partie la viande. Pour ma part je privilégie le tofu lacto- fermenté qui dispose des mêmes acides aminés que la viande. Il est issu de la fermentation d’une préparation à base de graines de soja, le tofu.

3 – une consommation élevée d’oléagineux (noix…) et huile d’olive.

C’est la nourriture du cerveau ! A utiliser au quotidien pour sa richesse en vitamine E* et polyphénols. Il ne faut pas hésiter à l’associer à des huiles riches en oméga 3 comme l’huile de noix, colza, lin, périlla mais pour celles-ci en assaisonnement uniquement afin d’en conserver les nutriments.

La vitamine E naturelle et ses polyphénols, consommés à forte doses seraient capables de réduire certaines des lésions cérébrales inflammatoires et de restaurer le formation de myéline.

4 – une consommation régulière de poisson et de volaille

Poissons et fruits de mer rentrent également dans la catégorie des aliments du cerveau. Idéalement, ils sont à consommer au moins 3 fois par semaine avec de préférence des poissons gras comme le hareng, la sardine, le flétan, le saumon, la maquereau, le petit thon… Car ils sont un apport en EPA et DHA connus pour :   fluidifier les membranes cellulaire et ainsi favoriser la communication entre les cellules, abaisser de 40% la concentration de triglycérides, réguler la tension artérielle, favoriser l’élasticité des vaisseaux, agir sur la réponse immunitaire et inflammatoire…

5 – une consommation modérée d’alcool, principalement de vin rouge pris pendant le repas

Voilà qui va plaire au gourmets ! Comme expliqué dans l’article « French paradox : une spécificité française« , consommer du vin de qualité en quantité raisonnable est source de nombreux bienfait pour la santé.

Je ne vais pas ré-écrire ce qui a déjà été expliqué dans cet article, juste vous rappeler les points essentiels à retenir, choisissez :

  • de préférence des vins bio pour éviter trop de sulfites,
  • des vins avec une bonne quantité de polyphénols : la rutine facilite la contraction intestinale et peut ainsi éviter la constipation si il est associé à une alimentation telle que des fibres, légumes et légumineuses, al dente.
  • un apéritif avec un vin doux ou cuit qui permettent d’ouvrir l’appétit en créant une certaine salivation issue de la sécrétion d’amylase. Ajoutons quelques végétaux à croquer et nous obtenons l’apéritif parfait !

Retenons que :

  • le vin consommé en fin ou milieu de repas facilite la digestion des repas gras,
  • le vin rouge principalement, est diurétique et antiseptique urinaire,
  • le champagne est riche en minéraux : sodium, calcium, magnésium, bi-tartrate de potassium
  • sur la sphère mentale, le vin agit comme un vecteur de joie.

6 – une consommation modérée de produits laitiers et d’œuf

Ce n’est normalement plus une découverte pour personne, le lait de vache, c’est pour les veaux. En consommer c’est exposer son corps à des apports excessifs en facteur de croissance, alors même qu’il est nécessaire d’éviter l’encrassage, en consommer n’a pas de sens.

On privilégiera donc les petits fromages de chèvres ou de brebis qui en contiennent en quantité moindre.

Les fromages de chèvres apportent des acides gras à chaînes courtes, facilement digeste et source de la principale énergie pour les cellules du côlon. Nourrir convenablement le côlon évite le développement de l’inflammation et l’apparition de diverticules couramment observés chez les personnes âgées.

Quant aux fromages de brebis, ils représentent un intérêt pour leur apport riche en calcium de même qu’ils induisent un puissant effet de satiété. Tout aussi digeste que le lait de chèvre, il contient également deux fois plus de vitamines B que les autres laits de même qu’un apport en vitamine supérieur en majeur partie au lait de vache.

7 – une faible consommation de sucreries, de viande rouge et transformée, notamment de charcuteries

Les sucreries, normalement là aussi ce n’est plus un mystère pour personne : c’est du poison. Je ne développerai pas ici l’ensemble des effets délétères sur l’organisme humain tant ils sont nombreux. Je retiendrai principalement l’apparition de l’insulino-résistance conduisant au diabète de type II, le dérèglement du microbiote intestinal, la dégradation des fonctions cérébrales dont l’humeur et l’intellect. Nous avons là le nid idéal pour voir se développer toute maladie que le terrain individuel et l’épigénétique favorisera.

En pratique on peu largement éviter d’en consommer néanmoins en consommer ponctuellement et en quantité raisonnable lors d’événements festifs reste possible. N’oublions pas que c’est la dose qui fait le poison (Paracelse) de même que la nourriture partagée est créatrice de liens entre les humains.

La viande rouge en grande quantité, la viande transformée ont un effet pro-inflammatoire sur l’organisme.  Une récente étude* menée par des chercheurs américains et australiens, publiée par la revue British Journal of Nutrition, a établi un lien entre la consommation d’aliments pro-inflammatoires, comme la viande rouge, et les risques de dépression.

D’autres études** démontrent le lien avec certains cancer (côlon mais pas seulement) et les maladies cardio-vasculaire. Les acides gras saturés augmentent le taux de mauvais cholestérol dans le sang, et le système cardiovasculaire en paye les conséquences.

Globalement, la consommation de viande rouge ne devrait pas aller au delà de 2 à 3 fois par semaine. Évidemment cette recommandation est a adapté au rythme de vie individuel. Toutefois, comme une analyse de l’Adventist Health Study le démontre, la nourriture végétale diminue le risque de démence.

En effet l’étude analyse les liens entre la consommation de produits animaux et le développement d’une démence. 272 Californiens ont été répartis en 4 groupes comprenant chaque fois un végétalien, un ovo-lacto-végétarien et deux carnivores convaincus. L’âge et le sexe étaient les mêmes dans tous les groupes. Le résultat montre que la consommation de viande, comparée à une alimentation végétarienne augmente le risque de démence de 118 % ».

Selon le Pr Henri Joyeux, « Ce sont les mauvais acides gras des graisses cachées dans la viande rouge, et parfois aussi dans les charcuteries, qui peuvent accentuer le risque de la maladie »

En résumé, charcuterie et viande rouge sont à modérer voir pour certains, à réserver pour les occasions particulières. On privilégiera les viandes blanches d’animaux nourris au plus près de la nature.  

Les amis du régime méditerranéen

Pour conclure, il ne faut pas oublier ceux que j’appelle les amis du régime méditerranéen. Ils ne vont pas forcément le caractériser, mais sans eux il s’en trouverait largement dénaturé. Ils sont :  

  • les boissons (eau et tisanes)
  • les épices
  • l’activité physique quotidienne
  • le repos approprié
  • la convivialité
  • le respect de la biodiversité et la saisonnalité
  • les produits locaux obtenus dans le respect de l’homme et de l’environnement
  • l’activité culinaire avec un temps consacré à la préparation des repas
  • la cuisson à la vapeur douce

Alzheimer, troubles cognitifs, maladies neuro-dégénératives, le régime méditerranéen est-il efficace ?

Que disent les études ?

Selon une étude réaliséE aux Etats-Unis portant sur une population de 2258 personnes, le régime méditerranéen réduirait de 40%  les risques d’Alzheimer* !

Le chercheur Nord-Americain Nicolas Scarmeas déclare :

le régime méditerranéen permettrait d’éviter certains déficits cognitifs

Il préconise pour cela une alimentation riche en poissons, légumes, fruits, céréales et acides gras insaturés avec un peu de produits lactés, viandes et graisses saturées et une consommation d’alcool modérée.

Résultat, le risque d’évoluer vers Alzheimer serait réduit de 48% pour les patients ayant le score d’adhésion le plus élevé au régime méditerranéen et de 45% pour ceux ayant une adhésion médiane.

Grossièrement, cela signifie qu’adopter les habitudes alimentaires de ce régime  sur moins de la moitié de nos repas diminue quasiment de la même part le risque de développer la maladie !

De plus, il a été mis en évidence que ce régime est aussi associé à une tension artérielle plus basse**.

 

Des preuves encore plus probantes

Pendant 4 ans, une équipe new-yorkaise à suivi plus de 2000 habitants de Manhattan de plus de 65 ans et tous indemnes de la maladie au début de l’étude.***

Sur ce groupe témoin 253 cas de maladie d’Alzheimer ont été identifiés. Au préalable, 7 régimes alimentaires ont été définis selon leur teneur en sept aliments clés.

Des aliments types du régime méditerranéen

Le régime, proche du régime méditerranéen, était associé de manière significative à une réduction des risque

d’Alzheimer.  Il comprenait la consommation de salades, noix, poissons, tomates, volailles, choux, fruits et légumes verts, tout en consommant peu de produits gras, fromages, beurre, viandes rouges et abats.

Il est aisé de conclure que oui, le régime méditerranéen n’a plus à faire ses preuves. Il est bénéfique en plus d’être simple et de ravir les papilles des gourmets !  Découvrez dans l’article de la semaine prochaine en quoi consiste le régime méditerranéen.

 

French Paradox : une spécificité française

Naissance du French Paradox

Attaque, infarctus, accident vasculaire cérébral… autant de maladies cardiovasculaires qui ont été, en France, responsables en 2008 de 30% des décès chez les femmes et 25% des décès chez les hommes. De nombreux facteurs agissent sur le déclenchement de ces maladies : alimentation déséquilibrée et trop riche en graisse, stress, manque d’activité physique, tabac, surpoids, hypertension, diabète…

Pourtant, dès 1992, l’équipe de Serge Renaud a montré que les Français – qui avaient un régime alimentaire aussi riche en lipides et les mêmes facteurs de risque que les Américains – présentaient un taux de décès par maladies cardio-vasculaires plus faible. La cause de cette différence de taux de décès ? La consommation modérée de vin, typique des Français. Le French Paradox était né. Il fait rapidement le tour de la planète… Les chercheurs français décrivent une courbe « dite en J », avec une baisse du risque cardiovasculaire pour des consommations de 20 à 40 g d’alcool par jour (2 à 4 verres de vin) et une augmentation du risque pour des consommations supérieures.

Remise en cause…et confirmation

Quelques années plus tard, l’étude MONICA pilotée par l’OMS, montre que les Français présentent une fréquence de maladies coronaires intermédiaire entre les pays du Nord et du Sud de l’Europe. Les auteurs concluent donc à un gradient Nord Sud, davantage lié au régime alimentaire qu’à la seule consommation de vin. Le French Paradox est alors remis en cause et de nombreuses équipes de recherche tentent de mieux comprendre le phénomène. Les études épidémiologiques se succèdent et se complètent… Toutes retrouvent que la consommation modérée d’alcool permet de décrire une courbe en J, (effet préventif à dose modérée et effet néfaste pour des doses importantes) dans la prévention des différentes formes de maladies cardiovasculaires. La robustesse de la courbe en J est confirmée dans plusieurs publications. En particulier, les études Interheart et Interstroke1 montrent que la consommation modérée d’alcool a un effet protecteur contre les infarctus et les attaques au même titre que la consommation de fruits et de légumes et la pratique d’un exercice physique régulier.

Les polyphenols, un atout spécifique au vin

En Italie, l’équipe de di Castelnuovo réalise une méta-analyse en 2002 et compare l’efficacité des différentes boissons alcoolisées. Les résultats concluent à un effet cardioprotecteur supérieur du vin par rapport à la bière et aux autres alcools. La seule présence de la molécule d’alcool (l’éthanol) ne suffit donc plus à expliquer l’effet cardioprotecteur du vin. Très vite, d’autres molécules sont identifiées : les polyphénols. Véritables molécules anti-oxydantes, elles agissent dans l’organisme et permettent de lutter contre les radicaux libres en retardant ainsi le vieillissement cellulaire. Des études in vivo et in vitro décrivent les mécanismes d’action de l’éthanol et des polyphénols dans les cellules. Différentes pistes de recherche permettent alors d’expliquer les phénomènes biochimiques à l’origine de la protection cardiovasculaire constatée.

Une meilleure hygiène de vie pour les consommateurs

Mais, ces considérations mécanistiques ne suffisent pas non plus à expliquer l’effet cardioprotecteur du vin dans sa globalité. De nouvelles études montrent que les consommateurs de vin ont une meilleure hygiène de vie : alimentation plus équilibrée, pratique régulière d’activité sportive, moins de tabagisme… autant de facteurs permettant de réduire les risques de maladies cardio-vasculaires. De plus, la consommation modérée d’alcool diminue le niveau de stress, également impliqué dans le déclenchement de certaines pathologies cardio-vasculaires comme les infarctus. Il a par ailleurs été démontré que les consommateurs modérés de vin, et d’alcool de manière générale, ont souvent une vie sociale et un statut socio-économique plus élevé, ce qui contribue également à réduire les risques de maladies cardio-vasculaires. Une étude récente montre même que la consommation modérée de vin, à la française (au cours des repas et de manière régulière) est plus efficace dans la prévention des infarctus qu’une consommation irrégulière et excessive de type binge-drinking.

La consommation modérée de vin au cours des repas est efficace et utile pour lutter contre les maladies cardio-vasculaires. Elle ne saurait cependant se substituer à une hygiène de vie équilibrée. Le French Paradox existe donc bien et serait tout autant lié à notre art de vivre à la française Une consommation modérée et responsable de vin doit respecter les limites fixées internationalement par les experts de l’OMS :

  • 1 jour d’abstinence par semaine ;
  • 2 verres maximum par jour pour les femmes ;
  • 3 verres maximum par jour pour les hommes ;
  • 4 verres maximum en une seule occasion.

La consommation de vin doit toujours être associée au plaisir et à la convivialité. L’état actuel de la science ne permet pas de recommander une dose universelle. Tout est une question d’équilibre, mais il est désormais établi que la consommation modérée et régulière de vin permet de diminuer les risques de maladies cardio-vasculaires mais également de cancers et de maladies neuro-dégénératives…

Persécuteur, sauveur, victime, quel est votre rôle au travail ?


Au travail, un personnage nous est assigné : le persécuteur, le sauveur ou la victime. Un rôle dont nous pouvons nous libérer à condition de savoir le détecter. Repères et conseils.

La victime

« Pendant les réunions, elle me lançait des petites phrases assassines, raconte Stéphanie, 38 ans, coordinatrice dans un cabinet de formation. Tous les soirs, j’avais droit à des critiques négatives sur mon travail. Jamais d’encouragements. Elle déplaçait mes congés en fonction de son emploi du temps… Heureusement, j’ai trouvé le soutien d’un collègue qui m’a aidée à supporter ce bourreau en jupon. »

Qui n’a pas connu ces petites persécutions quotidiennes de la part d’un chef en mal d’autorité, assorties du soutien de collègues compatissants ? Le psychologue américain Stephen Karpman, spécialisé en Analyse transactionnelle, nomme ce type de relations, si fréquentes sur la scène du travail, le « triangle dramatique ».

Trois rôles s’y partagent l’affiche : la victime (Stéphanie), le persécuteur (son chef) et le sauveur (son collègue). Personne n’échappe à ce petit jeu, sauf peut-être les grands sages. Nous endossons tous à notre insu un rôle préférentiel. Sachez repérer le vôtre.

Le persécuteur

« Je tombe toujours sur des commerciaux incompétents et tire-au-flanc. Je suis obligé de les fliquer », raconte Philippe, 45 ans, directeur commercial. Le patron persécuteur typique que décrivent si bien Alain Cardon, Vincent Lenhardt et Pierre Nicolas dans leur ouvrage Mieux vivre avec l’Analyse transactionnelle (Eyrolles, “Pratique”), la bible de tous les managers : « Il a souvent les bras croisés et le menton rentré, les sourcils froncés, le regard par-dessus les lunettes. Sa voix est critique, indignée, tranchante ou méprisante. » Sous des apparences d’autorité inébranlable, le monologue intérieur du persécuteur résonne pourtant comme une plainte : « J’ai l’impression d’être un salaud, mais je suis aussi exigeant avec moi-même qu’avec les autres. Parfois, je me sens le seul à avoir un peu de dignité. »

Selon Christel Petitcollin, psychothérapeute spécialiste du sujet, le persécuteur est souvent une personne qui, depuis l’enfance, a accumulé beaucoup de frustrations et les fait payer aux autres. Aussi, lorsque l’on critique et sanctionne les comportements de ses collègues ou de ses collaborateurs, il faut s’interroger sur ce qu’ils s’autorisent et que l’on s’interdit. Par exemple, l’imperfection, le repos, prendre du temps pour sa vie de famille…

Un bon moyen de se reconnecter avec ses vrais désirs, de réfléchir à ses choix de vie et de ne plus en vouloir aux autres, car en étant persécuteur, on est aussi prisonnier de son propre contrôle… Les techniques de relaxation sont recommandées pour aider à lâcher prise et renouer avec ses sensations corporelles et sa joie de vivre.

Le sauveur

Il se place derrière vous pour vous regarder travailler, vous encourage en vous tapotant sur l’épaule et n’est pas avare de conseils. Très concerné par ce qui se passe, il cherche à vous réconforter même si vous n’avez rien demandé. Agathe, 27 ans, graphiste, raconte l’intervention d’un de ses collègues de type sauveur : « Sans me demander mon avis, il est allé défendre ma cause auprès du directeur général. J’ai été obligée de lui avouer que je n’appréciais pas du tout son intervention. » Alors le sauveur rumine : « Quelle ingrate, après tout ce que j’ai fait pour elle… »

« Le sauveur doit d’abord prendre conscience que son besoin maladif d’aider les autres n’est rien d’autre qu’une nourriture à ego », observe Christel Petitcollin. Aussi, pour sortir du piège du sauvetage inadéquat, la psychothérapeute conseille de se remémorer les cinq conditions d’une « aide saine » : la demande d’aide doit être clairement verbalisée ; elle doit être cadrée dans le temps et dans son contenu (« Voilà ce que je peux faire pour toi, jusqu’à… ») ; cette aide doit comporter une contrepartie afin que l’autre ne se sente pas en dette ; l’aidant ne doit jamais faire plus de 50 % du chemin et doit vérifier que la personne aidée a fait sa part ; enfin, l’aide doit toujours avoir pour but de rendre l’autre autonome (mieux vaut lui apprendre à pêcher que lui donner du poisson).

Le moi dans tous ses états

Pour le psychologue américain Stephen Karpman, le scénario et les dialogues du « triangle dramatique » peuvent se lire à la lumière des différents « états du moi » concept clé de l’ Analyse transactionnelle (AT) dont il est spécialiste.

Selon la théorie de l’AT, notre personnalité est constituée de trois facettes qui font la pluie et le beau temps dans nos relations, aussi bien personnelles que professionnelles. Il y a le moi Parent, qui s’est construit sous l’influence du modèle parental ; le moi Enfant, qui abrite nos émotions, nos capacités intuitives et créatrices ; et le moi Adulte, qui s’informe, analyse et agit, en fonction de l’environnement mais aussi du Parent et de l’Enfant qui sont en nous.

Notre moi Parent nous permet d’encourager, de motiver, de féliciter… Quand il s’exprime de façon négative, il nous pousse à critiquer, à dévaloriser, à punir et à prendre le contrôle sur l’autre (nous nous conduisons alors en persécuteur) ou, au contraire, nous fait adopter une attitude surprotectrice, avec un besoin irrépressible d’être utile et d’intervenir dans la vie des autres (nous endossons le rôle du sauveur).

Notre moi Enfant peut s’exprimer avec liberté, spontanéité, sans se préoccuper des autres ou, à l’inverse, s’adapter et se soumettre.

Lorsque l’Enfant adapté et soumis prend le dessus, nous ne sommes plus à l’écoute de nos besoins et de nos désirs. Démunis et impuissants, nous nous plions aux attentes des autres (nous devenons victimes). Quand l’un des aspects négatifs du moi Parent ou du moi Enfant s’impose, il influence notre moi Adulte, qui agit alors en persécuteur, en sauveur ou en victime. Personne ne serait à l’abri du triangle dramatique, puisque les personnages engagés existent en chacun de nous, prêts à jouer leur partition en fonction des circonstances.

Il faut apprendre à décoder les messages cachés

Trois questions à Isabelle Crespelle (coauteure d’A quel psy se vouer ? sous la direction de Mony Elkaïm, Seuil, “Couleur psy”), psychothérapeute, analyste transactionnelle et cofondatrice de l’Ecole d’Analyse transactionnelle (EAT : www.eat-paris.net).

Psychologies.com : Est-il possible d’échapper à ce « triangle dramatique » ?

Isabelle Crespelle : Très rares sont les personnes qui ne s’y laissent jamais prendre. Car même si nous n’initions pas les facettes de ce triangle, nous pouvons être sollicités par notre environnement qui nous invite à y entrer. Seuls les grands sages, les maîtres spirituels et ceux qui ont fait un profond travail sur eux peuvent y échapper.

Sommes-nous toujours cantonnés à un seul rôle ?

Nous entrons dans le processus par un rôle préférentiel, le plus souvent celui de la victime ou du sauveur, car nous avons appris, dès notre plus jeune âge, à faire plaisir, à nous soumettre à l’autorité, à rendre service… Nous y entrons plus rarement dans la position du persécuteur. Dans ce cas, il s’agirait d’une personne qui, se sentant toujours attaquée, persécuterait pour se défendre, se protéger. Mais les subtilités psychologiques du triangle dramatique apparaissent lorsque nous passons d’un rôle à l’autre. Par exemple, le sauveur, épuisé par les demandes d’une victime, peut se transformer en persécuteur. La victime elle-même, se sentant en dette vis-à-vis du sauveur, peut se transformer en persécuteur.

Comment sortir de ce schéma ?

D’abord en le repérant. Dès que l’on soupçonne un message caché venant de l’autre, il faut pouvoir le décoder en posant des questions comme : « Qu’est-ce que tu veux dire ? », « Qu’est-ce que tu attends de moi ? »… Toutefois, si l’on se retrouve systématiquement pris au piège de ces rôles, si l’on en souffre, il est nécessaire de demander de l’aide. Car seul un thérapeute peut informer la personne sur son fonctionnement, en l’aidant à décoder les messages apparents et les messages cachés. Arrêter de jouer demande un travail de fond pour parvenir à donner la parole à nos états du moi positifs.

 

Le permaculture, éthique et principes vers une société viable

Il me tiens à cœur de partager avec vous, le mode de vie qui m’inspire au quotidien : la permaculture. Vous trouverez au bas de l’article le lien vers le site source que je vous recommande de visiter. Réjane

Introduction

La permaculture est un système de conception basé sur une éthique et des principes qu’on peut utiliser pour concevoir, mettre en place, gérer et améliorer toutes sortes d’initiatives individuelles, familiales, et collectives en vue d’un avenir durable.

Ce site explore l’essence de la permaculture de façon simple et claire, à partir des travaux de David Holmgren, cofondateur du concept de la permaculture.

La fleur permaculturelle

La fleur permaculturelle. Valable pour une famille comme pour un village. Non sans rappeller la géométrie fractale.

Le parcours permaculturel commence avec l’éthique et les principes de conception, et progresse à travers les domaines clés nécessaires à la création d’une culture durable.

La trajectoire qui évolue en spirale raccorde ces domaines, et progresse depuis le cadre personnel et local jusqu’au collectif et au global.

En cliquant sur les pétales, on peut découvrir quelques-uns des domaines d’application, des systèmes de conception et des solutions associés à cette perspective globale de la permaculture.

Ethique

Au centre de la permaculture, il y a trois principes fondamentaux : prendre soin de la terre, prendre soin de l’humain, et partager équitablement. Ils forment le socle de la conception permaculturelle. On les retrouve dans la plupart des sociétés traditionnelles.

Les principes éthiques sont des mécanismes issus d’une évolution culturelle, qui tempèrent nos égoïsmes instinctifs et nous permettent de mieux comprendre les conséquences bonnes ou mauvaises de nos actes. Plus l’humanité sera puissante, et plus l’éthique sera primordiale pour assurer notre survie biologique et culturelle à long terme.

Les principes éthiques de la permaculture ont été inspirés de travaux de recherche sur les bases éthiques des communautés, retenant les leçons de peuples qui ont réussi à vivre en équilibre avec leur environnement beaucoup plus longtemps que les civilisations récentes. Ceci ne veut pas dire qu’il faut oublier les grands enseignements de l’époque moderne, mais que pour réussir la transition vers un avenir durable, il nous faudra prendre en compte des valeurs et des concepts qui sont en dehors des normes culturelles actuelles.

Prendre soin de la Terre

La Terre est une entité qui vit et qui respire. Il faut lui porter continuellement soins et attention si l’on veut éviter des conséquences graves.

L’image de la plantule représente la croissance végétale, un ingrédient clé du cycle de la vie sur Terre.

« Prendre soin de la Terre », c’est par exemple une manière de nous enjoindre à nous préoccuper du sol vivant. L’état du sol est souvent la meilleure mesure de la santé et du bien-être d’une société. Il y a bien des techniques pour s’occuper du sol, mais la meilleure manière de savoir s’il est en bonne santé, c’est de voir la quantité de vie qu’il héberge.

Nos forêts et nos rivières sont les poumons et les veines de notre planète, qui aident la Terre à vivre et à respirer, et qui accueillent une grande diversité de formes de vie. Chaque espèce a une valeur intrinsèque, et doit être respectée pour les fonctions qu’elle remplit – même quand on ne sait pas voir en quoi elles sont utiles à nos besoins.

En réduisant notre consommation d’objets, nous réduisons notre impact sur l’environnement, ce qui est la meilleure façon de nous soucier de toutes les formes de vie.

Prendre soin de l’humain

Quand les besoins des personnes sont satisfaits avec compassion et simplicité, l’environnement qui les entoure peut prospérer.

L’image de deux personnes ensemble représente le besoin d’entente et de coopération pour amener le changement.

Le souci des personnes commence par soi-même, mais s’étend ensuite à notre famille, nos voisins, notre village, notre territoire. Le défi à relever est celui de l’autosuffisance et de la responsabilité personnelle.

L’autosuffisance est moins difficile à atteindre quand on se concentre sur le bien-être immatériel, en prenant soin de soi et des autres sans produire ni sans consommer de ressources matérielles au-delà du nécessaire. En acceptant de porter une part de responsabilité personnelle dans notre situation plutôt que chercher à incriminer les autres, nous pouvons mieux nous prendre en main. En reconnaissant que la sagesse est à chercher au sein du groupe, nous pouvons travailler avec les autres afin d’aboutir aux meilleurs résultats pour tous les participants.

L’approche de la permaculture est de se pencher d’abord sur le côté positif des opportunités qui s’offrent à nous plutôt que sur les difficultés et les obstacles, même dans les situations les plus décourageantes.

Partager Équitablement

Les périodes d’abondance doivent nous encourager à partager avec les autres.

L’icône de la part de tarte symbolise le fait de prendre ce qui correspond à son juste besoin et partager le reste, tout en reconnaissant qu’il y a des limites à ce que l’on peut donner ou prendre.

Quand un arbre porte des fruits, il produit souvent beaucoup plus que ce qu’une personne peut consommer. Il est naturel de partager ce dont on ne peut rien faire. Il faut du temps pour cueillir, manger, partager ou conserver la récolte, et il y a donc des limites à la quantité de fruits qu’on peut produire et utiliser.

La croissance de notre consommation et l’extinction accélérée des espèces montre à quel point le modèle de croissance continue est impossible. Il faut parfois prendre des décisions difficiles et considérer que ce qu’on a est suffisant.

Il faut se concentrer sur les efforts [de sobriété] qu’il convient de faire à son niveau plutôt que se demander ce que les autres devraient faire. Si on peut trouver le bon équilibre dans sa vie, les autres peuvent s’en inspirer pour trouver leur propre équilibre.

La Permaculture : ses principes

Les 12 principes permaculturels sont des outils conceptuels qui, lorsqu’on les utilise conjointement, permettent de réinventer notre environnement et notre comportement de façon créative dans un monde de descente énergétique et de ressources en déclin.

Ces principes se veulent universels, mais les méthodes employées pour les mettre en oeuvre seront très différentes selon les régions et les situations. On peut appliquer ces principes pour réorganiser ses structures familiales, économiques, sociales ou politiques, comme illustré dans le diagramme de la fleur permaculturelle.

Les bases éthiques de la permaculture (au centre du diagramme) servent de guide pour mettre en oeuvre les outils de conception, afin de s’assurer qu’ils sont utilisés à bon escient.

On peut envisager chaque principe comme une porte ouverte sur l’approche de pensée systémique et holistique, chacun offrant une perspective différente qu’on peut interpréter à plusieurs niveaux de profondeur et de mise en oeuvre.



Pourquoi la naturopathie serait-elle l’une des meilleures médecines préventives ?

La force d’auto-guérison de chacun

Propos recueillis par Raïssa Blankoff, naturopathe

Sussana Czeranko en est persuadée : « la naturopathie s’appuie sur la force d’auto-guérison de chacun et sur le pouvoir de guérison de la nature : l’air, le feu, la terre, l’eau et les plantes, qui seraient efficaces pour permettre au corps humain de retrouver une harmonie.

Autrefois, les naturopathes disaient que lorsqu’on viole les lois de la nature, on tombe malade. Il s’agit, pour aider un patient à retrouver une bonne santé, de mener une enquête sur les causes de sa maladie, qu’elle soit chronique ou aigüe. La naturopathie s’attache à restaurer l’homéostasie, un processus physiologique permettant de maintenir certaines constantes du milieu intérieur de l’organisme nécessaires à son bon fonctionnement. Prenons la fièvre, par exemple. La fièvre, en général, est un « effort de la nature » pour éliminer les toxines. C’est une réaction aigüe qui permet souvent au corps de se débarrasser d’un intrus, d’une bactérie ou d’un virus. Si on empêche ce mécanisme d’auto-régulation de se faire, le corps va tenter de le répéter à plusieurs reprises et s’il se trouve toujours autant empêché, son alerte se chronicise, et on tomberait alors dans la maladie chronique. Le corps s’exprime et il est important de l’entendre et de le comprendre.

Voici un exemple de maladie devenue chronique : la diarrhée. La diarrhée est l’effort du corps pour éliminer un virus ou une bactérie et restaurer un système digestif normal. Si on empêche la diarrhée avec des médicaments, on ne supprimerait pas la cause de la diarrhée, mais on aurait plutôt tendance à pousser le corps à relancer l’alerte un peu plus tard. Pourquoi ? Parce que ce que le corps cherche à éliminer est toujours dans le corps. La naturopathie accepte l’expression aigüe du corps, elle l’encourage parfois même, elle pousse les symptômes à parler, plutôt que de chercher à les faire taire, tout en accompagnant le processus de restauration de l’homéostasie.

Le Dr Henry Lindlahr (1862–1924), médecin et naturopathe américain, auteur de livres clés sur la médecine naturopathique, a établi des définitions précises des maladies aigües et chroniques. Selon lui, la maladie chronique est le résultat de la suppression répétitive des épisodes aigus. Une pathologie chronique peut se déclarer dans des systèmes différents de ceux dans lesquelles la maladie aigüe s’est manifestée plusieurs fois. Par exemple, un problème intestinal aigu peut déclencher un problème de peau ou de mycoses vaginales. Pour guérir, il convient de laisser les premières maladies s’exprimer jusqu’au bout. Les médicaments effacent les symptômes, alors qu’on doit plutôt encourager le corps à utiliser ses ressources propres ou l’eau, les plantes alentour, la respiration, le sommeil, pour retrouver sa vitalité et sa capacité d’auto-guérison. C’est exactement l’inverse de ce que propose la médecine allopathique (= qui englobe les traitements médicamenteux et les médecines naturelles telles que la phytothérapie ou l’aromathérapie par exemple). »

Que guérit la naturopathie ?

Quelles sont les pathologies qui se résolvent efficacement et facilement grâce à la naturopathie ?

Sussana Czeranko poursuit : « Parlons de la constipation qui est un problème vieux comme le monde et qui concerne tant de personnes. C’est un problème compliqué car il est lié à différents facteurs. Mais justement, c’est une aubaine pour la naturopathie qui aime regarder le corps dans toutes ses composantes : le mode de vie, l’environnement, les allergies, les parasites, les bactéries pathogènes, etc… Le naturopathe-enquêteur cherche les causes de la constipation. Il posera beaucoup de questions : depuis combien de temps cette constipation s’est installée ? Y a-t-il eu un événement déclencheur ? Quelle est l’alimentation de la personne ? Est-ce qu’elle mâche bien ? Boit-elle suffisamment ? Est-ce qu’elle fait autre chose en mangeant (télévision, ordinateur, etc.) ? Est-ce qu’elle mange suffisamment de fibres ? Quelle est la fréquence de ses selles ? A quoi ressemblent-elles ? Il laissera le temps au patient pour s’exprimer sur ce sujet qui n’est pas toujours facile à aborder et sera attentif à ne pas poser de questions qui guideraient des réponses déterminées, la question restera toujours ouverte.

Je demande toujours au patient de tenir un journal de son alimentation. Ce journal est utile pour moi : il va m’aider à poser des questions : pourquoi vous ne prenez pas de petit-déjeuner, pourquoi mangez-vous si tard le soir, pourquoi n’allez-vous jamais aux toilettes hors de chez vous, etc… Ces problèmes de constipation ont existé de tout temps, même quand il n’y avait pas de produits chimiques et moins de stress chronique. On trouve beaucoup de littérature sur le sujet. La gestion du stress est très importante dans la constipation. Je demande à mes patients s’ils sont heureux dans leur vie, ce qui est le cas de… 10% des personnes. Vous allez rire, mais ça a un rapport avec la constipation ! Ensuite, nous voyons les remèdes en fonction des informations recueillies. Je peux suggérer de consommer plus de fibres, de légumes, plus de bonnes huiles (noix, colza…), plus d’eau, en particulier au réveil, moins d’aliments industrialisés car ils sont remplis de conservateurs et moins de stress. Je recommande de fuir les toxiques, ce que fait aussi la médecine environnementale, de drainer l’organisme, et le foie en particulier, des toxiques alimentaires et environnementaux (tissus et peintures de maison, exposition à l’air pollué) car tous ces toxiques affectent le tractus digestif et l’encombrent : ils ralentissent le métabolisme. Je me sers des plantes à visée hépatique, de l’hydrothérapie, des purges, de cures de détoxification, du jeûne, du sauna. »

La naturopathie peut vraiment aider la femme, notamment dans le domaine des règles douloureuses et au moment de la périménopause. Quels sont ses outils ?

« Si une femme est très stressée dans sa vie, elle vivra l’arrivée en ménopause comme une transition difficile, voire comme un choc. La première chose à faire est de l’aider à gérer son stress, dès le plus jeune âge. Il faut donner aux femmes des outils qu’elles pourront utiliser seules, dans toutes les situations. La respiration est sans doute le meilleur outil : elle aide à normaliser la biochimie du corps, son pH, et permet de cheminer vers la ménopause en douceur. En ce qui concerne les règles douloureuses, la bonne santé du foie est déterminante. Une bonne digestion détermine une bonne qualité du sang. L’eau tiède est favorable au système endocrinien. Elle l’aiderait car le bain refroidit petit à petit et cette baisse de température progressive joue un rôle positif. Les compresses froides sur le foie ou sur d’autres parties du corps sont utiles également. En réalité, avec l’eau, les plantes, la boue, on peut se vanter de très beaux résultats.

Aujourd’hui, les femmes réclament des hormones de substitution aux USA et au Canada, alors que la naturopathie se débrouille très bien sans ces médicaments aux effets parfois iatrogéniques (= effets secondaires occasionnés par des traitements médicaux). On jette aux oubliettes une médecine qui était si puissante, c’est tellement dommage. On oublie que l’eau était précieuse puisqu’on l’a sous la main, ce qui n’était pas le cas avant. Même si l’eau est maintenant si abondante et gratuite, ce n’est pas pour cela qu’il faut oublier son pouvoir extraordinaire. Pour normaliser le cycle et notamment le flux des règles, il suffit parfois juste de faire quelques bains de siège froids. On obtiendra en plus un effet calmant sur la douleur ainsi qu’un rééquilibrage hormonal et neurovégétatif. »

La naturopathie en complément de la médecine traditionnelle

La naturopathie s’affiche volontiers comme une médecine complémentaire : qu’apporte-t-elle de plus en tant qu’accompagnement lors d’une prise en charge par la médecine classique, par exemple dans le cas de la maladie cancéreuse ?

« Les Cancer Treatment Centers of America (= les centres de traitement du cancer d’Amérique) regroupent des médecins naturopathes et des cancérologues de formation classique. Ces centres existent depuis 30 ans, ce qui signifie que la naturopathie a acquis une place au sein l’hôpital. Ce sont tous des soignants capables de comprendre les interactions des traitements naturels et allopathiques. C’est une médecine très personnalisée qui recherche la combinaison idéale pour le patient, à un moment donné. Il est connu et reconnu aujourd’hui qu’il n’y a pas un seul traitement, mais des centaines de traitements, ce qui permet aux patients de bénéficier de la meilleure prise en charge. De très nombreux naturopathes participent à la lutte contre le cancer. Ils sont habilités à compléter le traitement de l’oncologue. La naturopathie est une médecine à part entière. Au Canada, plus de la moitié des médecins travaillent main dans la main avec les naturopathes. La naturopathie a sa corporation, sa pratique est régulée et encadrée, elle est soutenue par le gouvernement, elle possède un cadre législatif, ce qui signifie qu’un patient peut porter plainte. C’est le cas dans six provinces sur dix (mais pas au Québec). Aux Etats-Unis, la naturopathie est régulée dans 17 états. Mais c’est difficile aujourd’hui de progresser. Dans trois Etats (Oregon, Washington et Arizona), les naturopathes ont le droit de prescrire tout ce qu’un médecin prescrit. Ils sont perçus au même titre que les médecins. Mais il ne faudrait pas que les naturopathes, ce que je crains, deviennent uniquement des prescripteurs de biothérapies. Il ne faudrait pas qu’ils abandonnent les principes de la naturopathie, par exemple, le principe de causalité ou le principe de globalité. Les médecins allopathiques, aujourd’hui, attrapent un peu de nutrition, un peu d’acupuncture et font leur promotion avec ça. Par exemple, un médecin peut pratiquer l’acupuncture après seulement 280 heures de cours supplémentaires sans examen alors que pour un non médecin 3654 heures sont requises avec 14 examens. Un médecin peut choisir une option en nutrition de 8H pendant ses études. En naturopathie, on étudie ce sujet sur 675 heures. L’enseignement du diagnostic clinique et de la pharmacopée est équivalent pour les médecins et naturopathes, ainsi que toutes les sciences. Mais les naturopathes étudient en plus la nutrition, les techniques manuelles, la phytothérapie, l’hydrothérapie, l’homéopathie, la relation d’aide. »

Quelques exemples où la naturopathie a surpassé la médecine traditionnelle…

« En 1918, quand la grippe espagnole a ravagé l’Europe et une partie des Etats-Unis, puisque partie du Kansas, jusqu’à contaminer les soldats dans les tranchées, les naturopathes américains ont perdu moins d’1% de leurs patients, alors que les médecins classiques en ont perdu plus de 30 %. Les naturopathes recommandaient à l’époque de l’hydrothérapie, des jus, de l’homéopathie, de la phytothérapie.

Et la boue, quelle guérisseuse ! J’ai vu un voisin se couper très profondément le doigt avec une scie, le sang coulait à flot, je me suis servie de l’achillée millefeuille, de la poudre de Cayenne et de boue thermale. Deux semaines plus tard, on ne pouvait même pas deviner la cicatrice. Sinon, il aurait dû recevoir des points de suture. J’ai connu de nombreux cas de blessures graves chez mes patients ou dans mon entourage qui ont été guéries très facilement grâce aux boues thermales, sans même une cicatrice. On peut même faire des suppositoires avec ces boues : entourés d’une gaze, on peut les introduire dans le vagin pour soigner une dysplasie du col. La boue normalise le tissu du col en une fois, deux ou trois nuits maximum. Cette médecine n’a aucune effet secondaire, ni de contre-indications. En Allemagne et en Tchéquie, ces boues sont même prescrites dans le traitement de l’infertilité qui devient actuellement un problème majeur. Ces boues sont aussi efficaces que les antibiotiques, elles normalisent les sucs gastriques, elles ont un grand pouvoir de cicatrisation, elles n’ont ni goût ni odeur. La médecine classique n’a pas encore découvert ce merveilleux médicament ! »

Micronutrition, méga-nécessaire ?


La micronutrition, c’est simple : ce sont tous les apports qui ne relèvent pas des lipides, glucides et protéines, autrement appelés macronutriments. Aussi les micronutriments (omégas 3 et 6, oligo-éléments, vitamines, probiotiques, acides gras essentiels…), ont une importance vitale. Encore devons-nous apprendre à les cuisiner.

Micronutrition, micro-cuisine

Chacun de nous a des besoins à lui, d’où l’intérêt d’adopter un régime qui correspond à nos besoins particuliers.

Voilà pourquoi la micronutrition permet de répondre à des nécessités d’ordre médical. Car nombre de maladies du système digestif sont dues à notre fragilité vis-à-vis de certains aliments, à nos difficultés d’assimilation et de transit, quand ce ne sont pas à nos allergies ou à nos intolérances.

Aussi la micronutrition permet-elle de traiter le surpoids, et les complications cardiaques que peuvent entraîner cette situation. Elle est également efficace contre les troubles de l’humeur et du sommeil, les addictions, le vieillissement.

Elle permet de faire plus d’efforts physiques et de mieux récupérer, et surtout d’éviter le syndrome métabolique, cette obésité morbide que l’on contracte à force de sédentarité et de malbouffe.

Micronutrition : une approche novatrice

Laurence Benedetti, médecin, a co-écrit un livre intitulé Maigrir avec la micronutrition, publié aux éditions First. Elle met en avant la tentative des médecins depuis le début des années 2000, de résoudre par l’alimentation de nombreuses pathologies, récurrentes ou quotidiennes, comme les troubles de l’humeur ou la fatigue chronique, mais aussi les douleurs articulaires, les maux de tête ou l’obésité.

Quand notre corps se retrouve en carence de micronutriments, il se met à emmagasiner toute l’énergie qu’il peut en graisses et s’efforce de dépenser un minimum d’énergie. Cela arrive régulièrement après la grossesse, l’allaitement, ou des régimes stricts réguliers. La micronutrition vise donc à pallier cet état d’urgence nutritif.

La carence en fer par exemple, entraîne de la fatigue, ce qui nous pousse à augmenter le volume de nos repas. On n’arrive plus à fabriquer la dopamine et la sérotonine, qui règlent l’humeur, donc on compense avec le sucre sur la fin de la journée, avec les troubles de l’humeur que cela entraîne.

Notre alimentation contemporaine est nettement carencée en micronutriments. Les produits transformés, notamment, seulement riches en calories – on parle alors de calories vides. Il est donc essentiel d’ajouter à notre alimentation des produits frais et non transformés, car ils sont une autre sorte d’énergie pour nous.

Et vous, quelles sont vos carences ?

Différents signes montrent notre carence en micronutriments : une peau sèche témoigne d’un manque d’acides gras par exemple. Un spécialiste en micronutrition vous permettra de faire le point, à travers un dépistage (DDM) et un questionnaire (DNS) et de découvrir si vous faites partie de l’un des quatre profils de carence :

  • « déficits » carencé en vitamines, minéraux ou acides gras
  • « neuromédiateurs » concerné par des problèmes de sommeil avec une envie de sucré en fin de journée
  • « digestif », avec problèmes de ballonnements, de brûlures d’estomac ou de côlon irritable
  • « résistance à l’insuline » avec graisse abdominale et problèmes de diabète.

Certains aliments sont pleins de micronutriments tels que la sardine, les fruits et légumes frais, les céréales complètes. La cuisson à la vapeur ou à l’étouffée préserve la qualité nutritionnelle des aliments ; en revanche, les cuissons longues et à température élevée détruisent les micronutriments.

Entre autres, il vaut mieux utiliser tous les jours une huile vierge, première pression à froid. Vous avez tout à gagner à mélanger les huiles, sauf celle de palme, très pauvre en micronutriments, et que l’on retrouve partout dans les produits transformés, comme les biscuits et les pâtes à tartiner. On trouve du fer dans le foie, les œufs, les lentilles, le boudin rouge, et de la vitamine C dans la majorité des végétaux crus.

Ce n’est donc pas si compliqué de rester en bonne santé tout en prenant du plaisir !

Gary Laski

Qu’est-ce que la naturopathie ?

Un concept de médecine préventive

L’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) classe la naturopathie comme 3ème médecine traditionnelle mondiale, après les médecines traditionnelles chinoises et ayurvédiques. C’est sur ces bases que le Bureau International du Travail l’a officiellement enregistrée en 1968 et que de son côté, l’UNESCO la considère comme une médecine traditionnelle également.

Aujourd’hui l’O.M.S. définit la santé pour l’individu comme un « état complet de bien-être physique, mental et social », et toujours selon l’OMS, « la naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques ».

Médecine préventive

La naturopathie va bien au-delà de cette définition, pour faire simple elle défend le « capital santé » qui repose sur l’art de rester en bonne santé, d’être acteur de sa santé et prendre soin de soi par des moyens naturels.

La naturopathie englobe l’individu sur tous les plans de l’être parce qu’elle suppose que l’humain, dans la globalité et l’ «entièreté» qui le caractérisent, peut s’exprimer sur différents plans : physique, énergétique, émotionnel, mental, spirituel, socioculturel et même planétaire (écologie).

Cette discipline se compose de 2 axes distincts mais complémentaires :

  • Clefs d’une hygiène de vie optimum (conseils alimentaires, gestion du stress, activités physiques et respiratoires et outils et techniques naturels : le naturopathe agit en qualité d’un vrai éducateur de santé, dans un cadre de prévention primaire
  • Clefs naturopathiques individualisées pour redynamiser les capacités d’auto guérison propres à notre organisme

On peut donc en conclure que la naturopathie a pour mission de prévenir la maladie, de conserver la santé, ou de l’optimiser par un mode de vie plus sain.

Naturopathie

La naturopathie contribue ainsi à la promotion d’une santé globale et durable, qui ne se substitue jamais à la médecine conventionnelle mais la complète, elle s’inscrit en parfaite complémentarité avec les autres pratiques sanitaires, médicales et/ou paramédicales.

 


NOTE IMPORTANTE : Cet article n’est pas un acte médical, mais constitue un ensemble de conseils dans le libre choix d’une auto-médication. Les produits conseillés ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale. NE JAMAIS ARRÊTER UN TRAITEMENT MÉDICAL EN COURS

Gemmothérapie, bien choisir son macérât


Pour bien choisir son macérât il est nécessaire de comprendre qu’il ne s’agit pas d’une nouveauté ou d’un effet de mode. Et pour cela, il est utile de revenir sur les grands traits de son histoire.

Sainte Hildegarde au XIIème siècle conseillait déjà l’utilisation de 8 bourgeons d’arbres : ceux du bouleau, du cassis, du châtaignier, de l’églantier, du frêne, du peuplier, du pommier et du tilleul.

Bourgeons de lilas commun

Bourgeons de lilas commun

Au XVIIIè siècle Johann Wolgang von Goethe consacre une explication dans son ouvrage La métamorphose des plantes sur la compréhension et l’importance du bourgeon de plantes. Bien que l’auteur et dramaturge allemand soit plus connu pour ses œuvres littéraires dont « Faust », son travail dans la botanique apportera à cette science les notions fondamentales de mouvement et de vie.

En 1959, le docteur Pol Henry, homéopathe belge crée la phytembryothérapie qui se base sur l’utilisation des tissus embryonnaires des arbres ou des plantes. Le bourgeon en est l’élément essentiel ainsi que les tissus embryologiques, les jeunes pousses, les radicelles… Ceux-ci favorisent la physiologie et modifient les constantes biologiques du sang. Il met au point une méthode d’extraction de l’énergie des bourgeons propre à son travail.

En 1982, il publia un livre sur sa méthode et ses recherches Phytembryothérapie – Gemmothérapie : thérapeutique par les extraits embryonnaires végétaux.

Le terme de Gemmothérapie fut repris par l’un de ses collaborateurs, le Dr Max Tétau, homéopathe. Ils travailleront, avec le Dr Bergeret, surtout sur l’aspect clinique de cette thérapie.

La méthode d’extraction de l’énergie contenue dans les bourgeons, mise au point par Pol Henry dans les années 60, est en fait très différente de celle employée par le Dr Tétau.

La base : la macération mère au 1/20ème

La macération mère au 1/20ème. est obtenue avec 1 kg de plante en poids sec (équivalent à 3 à 6 kg de plante fraîche, bourgeons, jeunes pousses, ou radicelles, en fonction du taux d’humidité) et 20 kg (20 litres) de solvant.

On utilise d’abord des tissus embryonnaires végétaux sauvages ou de semi-culture fraîchement cueillis : jeunes pousses, bourgeons ou radicelles.

Pas de température élevée d’extraction qui tue la plante, pas de congélation qui modifie la structure cellulaire de la plante..

Différence entre les méthodes

[table id=1 /]

Les méthodes originales

[table id=2 /]

Solvants utilisés dans la méthode de Pol Henry

[table id=3 /]

Différence entre Macérât Concentré et Macérât Glycériné 1DH

    • La macération des bourgeons sans eau va à l’encontre des préceptes du Dr Henry voulant que l’eau soit essentielle à l’extraction de l’énergie et des éléments actifs de la plante.
      > Le macérât concentré est plus riche, plus énergétique car les bourgeons macèrent dans de l’eau.
    • Le macérât concentré est plus pratique.
      > Moins de gouttes à compter (5 à 15 gouttes par jour contre 50 à 150 gouttes par jour pour le macérât glycérinné 1DH).
    • La quantité d’alcool avec le macérât glycériné 1DH est plus importante.
      > La quantité d’alcool y est plus importante lors de la macération (50%) ainsi que lors de la dilution (34%). Le produit final contient plus d’alcool (35%).
    • Le titre alcoolique des macérât concentrés (30%) est plus bas. Compte tenu du moindre nombre de gouttes à consommer, on consomme globalement beaucoup moins d’alcool.

NOTE IMPORTANTE : Cet article n’est pas un acte médical, mais constitue un ensemble de conseils dans le libre choix d’une auto-médication. Les produits conseillés ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale. NE JAMAIS ARRÊTER UN TRAITEMENT MÉDICAL EN COURS

error: Content is protected !!