Le diabète une nouvelle pandémie : des solutions de prévention

Avec 200 millions de diabétiques prévus pour 2050 (prévisions OMS) et des conséquences invalidantes sur la santé (article à venir), nous disposons malgré tout d’une issue face au diabète de type 2 [DT2].

Image par Arek Socha de Pixabay

Comme je l’ai évoqué dans mon précédent article, même si la génétique est un facteur favorisant la possibilité de développer un DT2, notre mode de vie déterminera l’expression ou non de nos gênes. Le professeur Jean-Robert Rapin, dont j’ai eu le privilège de suivre ses séminaires, insistait sur ce point. La génétique explique mais ne justifie pas tout. Ce constat a été pour moi la clé de mon approche thérapeutique. Car quoi qu’il nous arrive, il nous reste toujours notre capacité d’action propre et d’adaptation aux faits intangibles.

Dans le cas du DT2 nous avons vu précédemment que l’insulinorésistance était l’ouverture du chemin menant à cette maladie métabolique. En effet avant de devenir diabétique, environ une vingtaine d’année auparavant pour être plus précise, les analyses biologiques mettront en évidence une glycémie à jeun légèrement plus élevée que la normale. Cette dernière, si elle est vérifiée sur plusieurs analyses régulières, est à prendre au sérieux.

De plus, en consultation de naturopathie, nous avons des observations qui nous permettent de venir confirmer un état inflammatoire de bas grade, propice au développement du DT2. Des petits « bobos » réguliers comme des aphtes, des éruptions cutanées, ou la somnolence après les repas… sont pour nous des indications d’une grande importance. Les antécédents médicaux, familiaux, l’observation et l’analyse de la chronologie des événements, nous permet d’établir des conseils d’hygiène de vie qui sont des outils d’action au quotidien pour votre bien-être.

Nous allons voir ensemble lesquels,  tout en sachant qu’ils son orientés de part mes domaines de compétences. Chaque praticien en fonction de ses spécialités et de son histoire vous apportera un point d’observation intrinsèque à ses compétences. Ce sont des chemins différents pour arriver au même résultat. A vous de choisir celui qui vous convient, d’être acteur de votre santé.

Les outils pour prévenir le diabète de type 2 [DT2] :

    • la nutrition
    • la micro-nutrition
    • la phytothérapie
    • l’activité physique adaptée
    • les thérapies complémentaires
    • le développement personnel

 

En nutrition, il est important d’éliminer progressivement les mauvaises habitudes pour les remplacer par de meilleurs.  Cela peu paraître simpliste comme méthode et pourtant c’est dans les choses les plus simples, mais appliquées régulièrement, qu’on change nos vies durablement. Ce premier point est directement en lien avec le dernier, le développement personnel.

On aborde la qualité des repas (dans l’assiette et dans la tête), le nombre, la composition (c’est le « dans l’assiette »), la façon dont ils sont pris (notion de l’environnement et « dans la tête », l’état d’être intérieur) et surtout dans les changement à apporter, il faudra répondre à cette question primordiale : comment mettre en place quelque chose de simple qui deviendra une habitude ?

On sait qu’une habitude est bonne quand on perd plus à ne pas la pratiquer qu’à la pratiquer. Une bonne habitude n’est jamais une perte de temps. Sa mise en place demande une énergie qu’il ne faut pas sous estimer.

Par exemple si on vous explique pourquoi vous êtes dépendant au sucre et qu’on vous accompagne dans le sevrage avec bienveillance et technicité, il y a peu de probabilités pour que ça ne fonctionne pas.

En micro-nutrition, il s’agit surtout pour moi de vous apporter les bons nutriments visant à relancer la synthèse énergétique des cellules.  Mais ce n’est pas tout. Il faut savoir que le microbiote des diabétiques est plus riche en pathogènes pro-inflamatoires qui, pour expliquer simplement, sèment le trouble  et altèrent les récepteurs à l’insuline.

En 2021 je mettrai en place un nouveau service en ligne, l’analyse du microbiote intestinal. Nous verrons ensemble la composition exact de votre microbiote et comment le rétablir.  Vous saurez donc exactement comment agir selon votre « identité intestinale ». Et quand on sait que l’intestin est le second cerveau, il semble évident que le microbiote intestinale est une piste à privilégiée.

Avec la phytothérapie, j’oriente les personnes vers des produits de santé naturelle de haute qualité et mis en synergie pour une efficacité ciblé. Par exemple, un seul et même produit sera composé de différents extraits de plantes reconnues pour leur effet hypoglycémiant, pour retarder l’assimilation du glucose, pour l’augmentation de la tolérance au glucose, ou l’amélioration de la sensibilité à l’insuline. Ce qui aura des effets favorables sur l’amincissement bien évidement avec les autres moyens d’actions mis en oeuvre.

L’activité physique adaptée pratiquée régulièrement permet l’augmentation de la sensibilité à l’insuline  des tissus périphériques et du foie (on chouchoute le pancréas). Il faut compter en moyenne 2 à 3h d’activité par semaine pour obtenir des résultats visibles. Mais quelle activité ? Comment bien la pratiquer même en confinement quand les salles de sport sont fermées ? Et si on est allergique aux salles de sport, quelle activité pour un effet similaire ?

Et le plus important quelle activité vous fait plaisir ? En négligeant la fonction « plaisir » on est pas prêt de sortir des dépendances alimentaires directement reliés au bon fonctionnement des neuromédiateurs qui régulent l’humeur.

Les thérapies complémentaires, c’est indispensable ! Combien de personnes sont venues me voir en consultation, souffrant du dos et que j’ai adressée à un.e ostéopathe ? Combien de personnes ayant des difficultés d’adaptation au stress ai-je adressé à un.e soprhologue ? Je ne compte plus en réalité. La vision globale et l’intérêt que je porte aux pratiques non médicamenteuses me permet de savoir, quand un point précis des conseils que je propose, demande l’intervention d’un tiers, dont votre médecin traitant.  En effet, l’examen clinique et le diagnostic sont réservés au docteur en médecine et je n’ai aucun problème avec ça. Comme je dis toujours, la santé est le résultat de plusieurs facteurs qui agissent en interdépendance.

Dans le cadre du DT2, selon votre profil, je peux être amenée à vous recommander à différents praticiens.

Enfin le dernier point et non des moindres : le développement personnel. Ou devrais-je dire, intelligence relationnelle, connaissance de soi… Si vous pensez que ça ne sert à rien ou que c’est hors sujet c’est que vous n’avez jamais été confronté à un thérapeute qui vous donne littéralement l’impression d’être envoyé au coin après que vous ayez craqué sur cet aliment qui était pourtant sur la liste des aliments interdits (rires).

Dans la vie on évolue progressivement et à notre rythme. Pour l’alimentation et les habitudes de vie c’est pareil. D’autant plus que le cerveau à besoin de temps pour « enregistrer » nos nouvelles habitudes. Il faut par conséquent, savoir faire la différence entre l’individu qui s’enferme dans un rôle (par exemple, le rôle de victime permanente pour lequel rien ne fonctionne jamais, ou l’individu enfermé dans le rôle de bourreau et qui ne veut rien entendre), ou l’individu dont la charge mentale, les vicissitudes de la vie, un environnement précaire ne lui permettent pas d’avancer tellement il est embrouillé dans le flot d’informations et de choses à gérer.

Il faut savoir apporter des outils pratiques progressivement, améliorer les capacités d’adaptation au stress. Se séparer de « la charge mentale » par les outils numériques ou à l’ancienne avec ce bon vieil agenda, mais toujours organisé.

L’organisation, c’est un cadeau qu’on se fait à soi chaque jour. Savoir gérer ses priorités, c’est s’offrir le meilleur de nous même au quotidien. Et ce n’est pas sans agrémenter la vie de nos proches. – Réjane

Peu de personnes resteront dans leur souci si on leur explique comment faire, si on leur donne la méthode.

La question ultime est, est-ce que j’accepte de consacrer du temps, de l’énergie, de l’argent, des pensées à ce nouveau mode de vie ?

Car dans la vie tout est une question de perception. Si une personne considère qu’elle a plus à gagner qu’a perdre en changeant, elle apportera des changements à sa vie et fera tout pour s’y tenir même si ça demande du temps. A l’inverse si la personne estime qu’elle a plus à perdre en apportant ces changements, elle sera réticente, voir totalement imperméable à tout ce discours, même une fois ses peurs réglées.

Je viens de vous expliquer ma méthodologie dans ces grandes lignes et si vous avez envie de changer, je suis à votre disposition en consultation à distance ou en cabinet sur rendez-vous à Montézic (12460) et toujours sur rendez-vous à mon cabinet de Villecomtal (12580). Choisissez ce qui vous conviendra le mieux, je reste à votre écoute et je vous remercie par avance de vos commentaires sous cet article.


NOTE IMPORTANTE : Ce qui est proposé sur ce site n’est pas un acte médical, mais constitue un ensemble de conseils dans le libre choix d’une auto-médication. Les produits conseillés ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale.  NE JAMAIS ARRÊTER UN TRAITEMENT MÉDICAL EN COURS.

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